Communauté
L’assemblée générale annuelle de La Belle-Alliance a eu lieu le 7 juin, en format hybride, alors qu’une partie des membres était présente via les médias sociaux. C’était également le cas d’un des conférenciers, le motivateur Mathieu Gingras, alors que Diane Ouellette, également conférencière, était en présentiel. La Belle-Alliance finit l’année avec un surplus considérable, ce qui a semblé préoccuper les membres.
L’enseignante de 5e année à l’École Évangéline, Maude Bertrand, voulait simplement donner à ses élèves le goût de découvrir une francophonie plus large et plus diversifiée. Il en a résulté un projet qui a largement dépassé ses attentes.
Depuis plusieurs années déjà, l’infirmière autorisée Nancy Richard vient un jour par semaine, le mercredi, au centre de santé de Wellington, pour y rencontrer des patients de la région Évangéline qui ont besoin de gérer des conditions chroniques. Elle continue ce service auquel s’ajoutent maintenant les services d’une infirmière praticienne, Darci Leggat.
Même si les pensionnats autochtones sont aujourd’hui fermés, la politique qui a permis leur création continue de subsister, notamment avec la Loi sur les Indiens, datant de 1876, et toujours en vigueur aujourd’hui. C’est cette loi qui a notamment converti les gouvernements autochtones en conseils de bande sans réels pouvoirs et conférant aux Autochtones le statut «d’enfants de l’État», avec donc des droits limités. Des droits que les Premières Nations tentent de regagner.
Bernice Gallant habite à Oyster Bed Bridge. Elle ne vit pas au bord de l’eau, et pourtant, sa maison est remplie de pots et de bouteilles en verre, remplis de verre de mer récolté au fil des années. Elle estime que sa collection pourrait valoir des milliers de dollars, parce que voyez-vous, le verre de mer a une valeur marchande.
La force de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard réside dans l’engagement fort et solidaire de ses membres ainsi que dans la pluralité des organismes qui la constituent. Il est à présent nécessaire de mettre en place une collaboration scolaire-communautaire plus active et transparente.
Sous sa forme actuelle, le Conseil scolaire-communautaire Évangéline existe depuis 25 ans, mais dans les faits, il y a eu dans la région Évangéline un comité régional (de la SSTA à l’époque) depuis le début des années 1980, lorsque les succursales (de la SSTA) ont été fusionnées.
Selon le récent palmarès du magazine Maclean’s, Charlottetown est la communauté la plus agréable à vivre au Canada, à égalité avec Halifax. Avec la pandémie, la ville moyenne de 40 000 habitants n’a jamais paru aussi attrayante. La crise sanitaire amorcerait-elle un mouvement de fond vers les petites villes et les zones plus rurales?
Dès le début du mois de mai, le recensement 2021 sera enclenché. En prévision de cette grande collecte nationale de données sur la population, la Société acadienne et francophone de l’ÎPÉ a lancé une campagne multivolets pour sensibiliser la population aux questions identitaires comme celles recueillies par le recensement. Un de ces volets s’adresse aux jeunes. Il consiste à produire des capsules vidéos qui seront diffusées sur les réseaux sociaux à partir du début du mois de mai.
Lorsque l’incendie au Chez-Nous a forcé l’évacuation de tous les résidents, la plupart d’entre eux ont trouvé refuge à l’hôtel Mill River dans l’ouest de l’Île. Puis, certains résidents ont pu s’en retourner vivre chez des membres de leur famille. C’est ainsi que Denise Arsenault, qui aura 100 ans le 7 mai prochain, s’est retrouvée chez sa fille Angèle et son mari Yvon Arsenault à Wellington. Maintenant, grâce à Facebook, tout le monde peut apprécier et commenter les petites histoires savoureuses que raconte Denise à sa fille.
Claudette (Bernard) Arsenault et son mari John ont trois fils, dont un seul vit à l’Île. Les deux autres sont dans la région de Moncton. «Ils sont à deux heures de chez nous et on ne les a pas vus depuis huit mois. C’est long», dit Claudette, grand-maman sept fois.
Anne Gallant de Wellington a conservé son arbre de Noël. Avec les semaines, il s’est transformé en arbre de Pâques et bientôt, il deviendra un arbre de printemps. Pour elle et son mari Mike, Noël n’a presque pas été célébré, le 25 décembre dernier.
Le 30 mars dernier, Gisèle Gallant a franchi le cap des 40 ans comme employée pour la Caisse populaire Évangéline. En 40 ans, elle a vu passer beaucoup de monde, et a vécu de nombreux changements.
Le Village musical acadien à Abram-Village a tenu son assemblée générale annuelle le mercredi 31 mars, pour son exercice financier qui a pris fin avec l’année civique 2020, le 31 décembre. C’était l’occasion de revenir sur une année difficile, mais pas désas-treuse, du moins pour ce qui est de l’aspect purement financier.
Alors que la pandémie de COVID-19 continue d’affecter les communautés et les familles à travers le pays, les décideurs politiques ont utilisé des approches d’apprentissage à distance et ont temporairement fermé les écoles afin de freiner la propagation du virus. Ces mesures pourraient avoir des conséquences involontaires sur les 5,7 millions d’enfants et de jeunes fréquentant l’école primaire ou secondaire au Canada. Les répercussions possibles pourraient comprendre un isolement social accru, une détérioration de la santé mentale, des pertes d’apprentissage, de l’insécurité alimentaire et une vulnérabilité aux mauvais traitements.
Paul et Odette Cyr ont construit leur maison en 1992, en plein cœur d’Abram-Village. Depuis, ils n’ont cessé de l’améliorer, par petits projets d’abord puis, par de gros projets, incluant l’installation d’une pompe géothermique et de panneaux solaires. Grâce à son approche quasi scientifique, Paul Cyr est en mesure de confirmer que les panneaux solaires tiennent leurs promesses.
Entrée en fonction en janvier seulement, la nouvelle directrice générale du Carrefour de l’Isle-Saint-Jean, Chérine Stévula a dû accepter tout récemment la démission du chef emblématique des cuisines du Carrefour, chef Pierre El Hajjar. «On m’avait dit, avant que j’entre au Carrefour, qu’il y avait toujours un incendie à éteindre et c’est vrai», dit Chérine.
Le programme des Rendez-vous de la Francophonie laissait présager une semaine très chargée en activités traditionnelles reliées à la sortie du bois de la Mi-Carême. Malheureusement, pour des raisons non étrangères à la COVID, plusieurs activités ont été carrément annulées, reportées ou modifiées. Pour une créature qui est déjà sur la liste des espèces menacées à l’Île, c’est un coup dur.
L’Association des centres de la petite enfance francophones de l’Î.-P.-É. (ACPEFÎPÉ) est fière d’annoncer le développement d’un nouveau programme de recrutement et de rétention pour les suppléants. Suppléance Plus est un programme de certification interne gratuit qui permettra à l’ACPEFÎPÉ d’offrir une formation de base aux personnes désirant faire de la suppléance dans ses centres de la petite enfance. Bien que cette formation ne soit pas obligatoire, les personnes certifiées recevront une prime sur leur salaire de base.
L’assemblée générale spéciale de l’Association touristique Évangéline (dont le nom pourrait changer prochainement) s’est soldée par l’élection d’un conseil d’administration provincial de neuf personnes et du report à la présidence de Marcel Bernard.
Edmond Gallant de Saint-Timothée dans la région Évangéline est pianiste, accompagnateur et directeur de chorale. Ses parents, Nélida et Augustin, aimaient eux aussi la musique. D’ailleurs, ce sont eux qui, à la fin des années 1950, se sont rendus à Muddy Crick (aujourd’hui Saint-Nicholas) pour récupérer le vieux piano d’Édouard Poirier.
Le 9 février 2021
Le Jour de l’agriculture canadienne, le 23 février prochain, sera célébré de manière virtuelle. Des leaders de grandes entreprises agricoles et agroalimentaires prendront la parole lors d’un événement qui explorera les débouchés de l’industrie agricole et agroalimentaire canadienne et la façon dont le Canada peut exploiter son plein potentiel en matière de production alimentaire à l’échelle internationale. Cette journée sera également l’occasion de célébrer l’industrie sur les médias sociaux.
«Faire des spectacles a toujours été mon gagne-pain, je ne vais pas changer de métier à 66 ans», lance Hélène Bergeron, membre du groupe Gadelle. (Photo : Gracieuseté)
Parfois, les murs d’écoles sont ternes. À l’École Évangéline, l’un de ces murs a été transformé en galerie d’art à l’aide de cordes calées dans les espaces entre deux rangées de briques. Trois cordes ont été installées.