Société
Cet automne, la Community Legal Information de l’Île-du-Prince-Édouard offre trois présentations sur les successions. À l’image du reste de la population canadienne, trop peu d’insulaires planifient leur héritage. Les spécialistes rappellent pourtant l’importance des testaments afin d’éviter les conflits familiaux. Ils conseillent également de recourir à l’aide d’un avocat.
L’utilisation de l’intelligence artificielle générative soulève de nombreux questionnements dans les établissements d’enseignement postsecondaire de l’Île-du-Prince-Édouard. Malgré les risques de triche, les acteurs de l’éducation préfèrent l’envisager comme un outil pédagogique. Université et collège veulent par ailleurs mieux former leurs étudiants à ces questions.
Alors que l’arrivée récente de ChatGPT dans les établissements postsecondaire de l’Île-du-Prince-Édouard suscitent des interrogations, le philosophe Frédérick Bruneault estime qu’il est vain de vouloir l’interdire. Il appelle plutôt à encadrer son utilisation et à améliorer l’information et la formation des professeurs et des étudiants.
Une nouvelle aide financière vient d’être annoncée pour les personnes qui fuient les violences conjugales à l’Île-du-Prince-Édouard. Les organismes féministes saluent cette mesure, mais plaident pour un renforcement des moyens afin de mettre fin aux violences fondées sur le sexe.
Les adolescents de l’Île-du-Prince-Édouard ne sont pas satisfaits de leur vie et sont inquiets pour leur avenir. Pauvreté, impact des réseaux sociaux et du changement climatique, les raisons derrière cette souffrance sont nombreuses. Alors que la santé mentale des jeunes est fragile, les ressources pour les aider font défaut.
Pizzas, frites ou nuggets de poulet sont au menu des écoles de l’Île-du-Prince-Édouard. Une offre en totale contradiction avec les politiques de nutrition scolaire de la province. La professeure de nutrition, Jennifer Taylor, dénonce un manque de volonté politique et appelle à la création de postes de diététiciens dans les écoles. Elle l’assure, donner le goût des bonnes choses est possible, mais prend du temps.
Des biologistes de l’Université Acadia, en Nouvelle-Écosse, tentent de mieux comprendre les conséquences des changements climatiques sur les populations de moustiques des Maritimes. L’Île-du-Prince-Édouard compte 34 espèces, dont une envahissante, porteuse du dangereux virus du Nil occidental.
La présence des mouffettes se fait de plus en plus remarquer à l’Île-du-Prince-Édouard. La ville de Charlottetown reçoit de nombreux appels de résidents qui veulent les éloigner de leur maison. Le liquide malodorant produit par l’animal nocturne fait fuir autant les animaux que les êtres humains.
Année après année, les vagues de chaleur se multiplient et s’intensifient à l’Île-du-Prince-Édouard. Les personnes en situation d’itinérance sont souvent les premières victimes de ces évènements météorologiques extrêmes, explique la chercheuse Ariane Préfontaine, qui regrette le manque d’adaptation des villes.
Cet été, le ministère provincial de l’Agriculture lance une vaste consultation publique en vue d’élaborer la première stratégie de réduction du gaspillage alimentaire de l’Île-du-Prince-Édouard. Les Prince-Édouardiens peuvent répondre à un sondage en ligne jusqu’au 14 août pour faire part de leurs réflexions et de leurs préoccupations.
Le jeudi 1er août, le Canada et l’Î.-P.-É. commémoraient l’abolition de l’esclavage, le 1er août 1834. À cette occasion, citoyens, politiques et représentants de la communauté noire se sont rassemblés à Charlottetown pour souligner l’héritage et la présence continue d’insulaires noirs depuis plus de 300 ans.
C’est sous le thème «La force est dans nos racines : de l’épuisement à l’épanouissement» que se déroulera le Sommet des femmes. Organisé par la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse et le Congrès mondial acadien 2024, l’événement aura lieu du 13 au 15 août à différents endroits à Clare et Argyle.
L’été est la période des vacances pour une partie de la population, mais à la SAF’Île, le travail n’arrête jamais. Isabelle Dasylva-Gill, qui dirige l’organisme depuis six ans, estime qu’encore aujourd’hui, les gens ne sont pas certains de ce en quoi consiste le rôle de la SAF’Île.
Chaque année, les côtes de sable rouge de l’Île-du-Prince-Édouard attirent des touristes de tout le pays. Les plages du parc national sont particulièrement prisées. Mais profiter des plages implique également des responsabilités à l’égard des dunes et de l’écosystème marin.
L’Île-du-Prince-Édouard n’échappe pas aux tiques. Stimulées par le réchauffement climatique, les populations sont même en augmentation. Cette hausse est prise très au sérieux, car les tiques sont porteuses de maladies dangereuses pour l’homme. Borréliose de Lyme ou encore anaplasmose touchent un nombre grandissant de personnes.
Alors que les politiciens blâment les immigrants pour la crise du logement et des soins de santé, La Voix acadienne s’est tournée vers une autre sorte d’histoire, celle de Cristina Morales, native du Vénézuéla, dont la fille, Paulina, vient de remporter la Médaille de bronze de la Gouverneure générale du Canada et poursuit ses études à l’Université de Moncton. Son rêve est de devenir cardiologue. «Ça n’aurait pas été possible si j’étais restée au Vénézuéla, dans la situation où le pays était et est toujours», dit Cristina Morales.
En partenariat avec le Centre d’orientation pour la prévention des agressions, Actions Femmes Île-du-Prince-Édouard a lancé un projet inédit à l’École François-Buote de Charlottetown. À partir de septembre, trois étudiantes de 11e et 12e années parleront de consentement, d’abus et d’intimidation aux élèves de 7e et 8e années. L’objectif est de prévenir les agressions et d’outiller les enfants à gérer les situations de violence.
Pour obtenir leur résidence permanente ou leur citoyenneté, les personnes immigrantes doivent passer le Test d’évaluation du Français Canada. Jugé trop cher, trop dur et inadapté à la culture canadienne, cet examen est régulièrement critiqué. À Ottawa, un comité parlementaire recommande la création d’un nouveau test.
L’organisme Français pour l’avenir a lancé son programme des jeunes ambassadeurs et ambassadrices du bilinguisme. À l’Île-du-Prince-Édouard, Anisa Zangiabadi, une jeune fille d’origine iranienne, va promouvoir le français et la francophonie auprès des jeunes de la province. Le bilinguisme comporte de nombreux avantages que ce soit économiques, culturels ou cognitifs.
Les rayons ultraviolets du soleil ne seraient pas plus forts qu’avant, selon les scientifiques. Mais la destruction de la couche d’ozone qui filtre ces rayons a pu diminuer la protection dont nous bénéficions à la surface de la Terre. Grâce à un traité international, elle est en train de se reconstituer.
PIF c’est pour : Parcours d’immigration francophone. Faut-il suivre son PIF pour immigrer dans la francophonie canadienne? Plein de gens se sont établis sans suivre un PIF, autrement dit, sans suivre un parcours prédéterminé de plusieurs étapes. Cela pourrait changer.
Le 11 juin, l’Organisation des Nations unies a célébré la toute première Journée internationale du jeu. Le jeu est considéré par les spécialistes comme une activité fondatrice de la personnalité de l’enfant, qui permet de développer son intelligence, ses capacités de socialisation et plein d’autres choses encore.
Dans la province, la faim se maintient à un niveau très élevé. Selon Statistique Canada, 41% des enfants à l’Île-du-Prince-Édouard souffrent d’insécurité alimentaire. La situation s’est dégradée ces dernières années. Le gouvernement s’éloigne de son objectif d’éradiquer ce fléau d’ici l’an prochain.
Hospice ÎPÉ recherche des personnes qui seraient intéressées à faire du bénévolat auprès des bénéficiaires de soin. « Notre banque de bénévoles francophones est faible », de dire Catherine Gaudet, coordonnatrice des services d’Hospice dans Prince-Est, «nous en avons deux dans notre région et ce serait vraiment bien d’en avoir plus. Il est nécessaire d’avoir plus de bénévoles bilingues.»