Culture
Par Jacinthe Laforest / IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne
En conversation chez Randy’s Pizza à Wellington, le pêcheur Robert Gallant de Mont-Carmel discute avec l’animateur MC Gilles, qui a donné son nom au balado «Au pays de MC Gilles», disponible à la fin du mois de mai 2025 sur OHdio. (Photo : Jacinthe Laforest, La Voix acadienne)

Au pays de MC Gilles, c’est le nom d’une série de six ou sept épisodes disponibles en baladodiffusion sur la plateforme OHdio de Radio-Canada à partir de la fin mai 2025.  Du 25 ou 27 février, MC Gilles, l’animateur et le réalisateur Martin Ouellet étaient de passage à l’Île-du-Prince-Édouard pour préparer un épisode sur le pont de la Confédération. 

«Dans la série de balados Au pays de MC Gilles, on se concentre sur des projets de constructions hors normes, comme le Canal Rideau à Ottawa, le pont de la Confédération, le West Edmonton Mall, etc.  Ce sont des endroits dont tout le monde a entendu parler ou même vus, qu’ils pensent connaître, mais dont ils savent peu de choses au final.  On essaye de corriger cela», dit MC Gilles, bien connu pour ses apparitions dans les émissions de télévision à grande écoute, comme Tout le monde en parle et On va se le dire. 

Le pont de la Confédération approche de son 30e anniversaire et est encore à ce jour une merveille d’ingénierie.  Ça en faisait un incontournable pour une série sur les grandes constructions.  «Ce pont est interminable.  Ça prend dans les 15 ou 20 minutes pour le traverser.  C’est étonnant.  Et il a été construit en quatre ans, ce qui est court pour un projet de cette ampleur», analyse MC Gilles. 

Une équipe de recherche a fait des contacts au préalable pour identifier des intervenants et organiser des entrevues.  Parmi les personnes rencontrées, on mentionne Georges Arsenault, l’historien attitré de l’Île-du-Prince-Édouard francophone, ainsi que Léona Arsenault, qui a travaillé à la construction du pont.  «C’est tout un personnage, cette Léona.  Elle nous a raconté des anecdotes savoureuses sur son travail, comme femme, parmi tant d’hommes.  Je pense que, pour nous, c’est une découverte», estiment les deux collègues. 

Le balado voulait aussi faire une place à la réalité des pêcheurs, qui étaient inquiets des conséquences que la construction pendant quatre ans et la présence d’une telle structure allaient avoir sur l’industrie de la pêche.  Robert Gallant de Mont-Carmel a raconté cette époque où les pêcheurs craignaient de perdre leur mode de vie. 

D’autres personnes interviewées pendant le voyage incluent Matthew McRae de Musée et Fondation du Patrimoine et le directeur général de la compagnie qui gère le pont. 

«Nous sommes très heureux de dire que partout où nous allons, nous sommes capables de donner la parole à des francophones de la place.  Nous faisons découvrir des accents et des expressions.  Ça ajoute beaucoup de couleur à notre Balado et, en plus, ça permet de relier des francophones de partout au pays, ce qui fait partie du mandat de Radio-Canada», dit MC Gilles. 

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