Lors d’un entretien récent avec La Voix acadienne, Michaël Escoffier, coprésident du Salon du livre de l’ÎPÉ, avait mentionné qu’il était sur le point de publier un tout nouvel ouvrage intitulé «Il était une île». Pour lui, la coïncidence était forte.
«Je m’en vais sur une île et je publie un livre sur une île», avait-il déclaré. Par contre, en avril dernier, lors de l’entretien, il n’était pas du tout certain que le livre serait disponible au moment du Salon, ni en France ni, encore moins, au Canada. C’est donc avec une grande joie qu’à la toute fin du salon, il a sorti de son sac un magnifique livre, le seul exemplaire en sol canadien, à ce moment-là, de son tout nouveau livre : “Il étaitune île”.
Un petit attroupement s’est vite formé autour de lui. «On ne le connaît pas ce livre-là. D’où sort-il?», ont lancé les enseignants et parents réunis autour de lui.
Sans se faire prier, il a lu le livre à haute voix. L’histoire de cette île, ça pourrait être l’histoire de notre Île. Les illustrations sont magnifiques, et toutes et tous ont été touchés par la pertinence de cette histoire dangereusement plausible.
Au cours du Salon du livre, Michaël Escoffier a rencontré des centaines d’élèves, d’abord pour des classes d’immersion des écoles Spring Park et West-Kent, le 31 mai, puis à partir du 1er juin, il a rencontré trois écoles par jour, sur place au Salon qui avait lieu dans le Centre Belle-Alliance. Le 1er juin, l’École-sur-Mer, l’École François-Buote et l’école Elliot River étaient au rendez-vous. Le 2 juin, c’était au tour des écoles Elm Street, Saint-Augustin et Pierre-Chiasson d’entendre les histoires de l’auteur et finalement, le vendredi, l’École-sur-Mer, et les écoles La-Belle-Cloche et Greenfield sont passées au salon.
Michaël Escoffier a aussi animé deux activités le samedi, dernière journée du Salon du livre. Il s’est entretenu avec les enseignants, mentors en littératie et autres personnes intéressées par le métier d’auteur. Puis, il a lu plusieurs histoires en rafale, pour un public conquis d’avance.