Culture
22 janvier 2020

Le 22 janvier 2020

- Par Jacinthe Laforest

Le directeur de Musée et Patrimoine Île-du-Prince-Édouard, David Keenlyside, présente en grande première le logo qui a été développé pour les célébrations du 300e. (Photo : J.L.)

 

Le comité de coordination dont David Keenlyside est membre s’est réuni officiellement une première fois le 14 janvier.  Cependant, quelques tâches ont été accomplies d’avance, comme l’élaboration d’un logo.  Bien qu’il n’ait pas été lancé officiellement, il a été adopté et sera imprimé dans le Guide du visiteur 2020.  «Nous avions besoin de nous y prendre en avance pour ne pas manquer la date limite du Guide du visiteur.  C’était très important pour nous», dit le directeur. 

 

Il ne nie pas que l’organisation ait pris du temps pour démarrer, mais il est sûr que d’ici quelques semaines, les astres vont s’aligner.  Le comité de travail a embauché Tanya Gallant et sa compagnie Caméléon Productions.  À titre de coordonnatrice d’événements, elle va identifier les partenaires et les organismes qui pourraient avoir des intérêts à faire partie de l’organisation, autant en tant que diffuseur que producteur de contenu, ainsi qu’un recensement des festivals et initiatives existants.   

 

«Nous voulons des célébrations inclusives, car véritablement, cela concerne tous les citoyens de l’Île-du-Prince-Édouard.  On estime que 25 % des Prince-Édouardiens de naissance ont des racines acadiennes.  C’est considérable», dit David Keenlyside. 

 

Jusqu’à présent, plusieurs organismes et individus font partie de l’organisation.  Le ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu, Parcs Canada, la Société Saint-Thomas-d’Aquin, et plusieurs autres. 

 

Micro financement

 

Selon David Keenlyside, le gouvernement provincial a réservé un budget qui servira à financer des initiatives.  «Un processus de demande va être élaboré pour des micro-subventions de l’ordre de 1000 $ ou 500 $, pour ajouter un volet 300e à un festival existant, ajouter quelques performances, faire circuler une exposition, organiser une conférence, etc.  Ce sont des petites sommes peut-être, mais elles peuvent aider.  Ce serait un peu comme les subventions que Patrimoine canadien distribue pour les fêtes du 1er juillet».

 

Parmi les occasions de faire rayonner l’anniversaire, il y a la fête du Patrimoine, qui a lieu en général au début du mois de mai.  Chaque année, certains thèmes sont mis en avant pour aider les élèves à choisir un sujet.  Il est prévu que la thématique du 300e sera présentée et qu’ainsi, des élèves approfondiront le thème et le feront connaître par leur projet.  Il est aussi question de produire et de distribuer du matériel éducatif dans les écoles. 

 

Cela n’a échappé à personne que 2020 arrive après 2019, l’année du Congrès mondial acadien.  D’ailleurs, le logo du 300e rappelle le logo du CMA.  «Nous pensons pouvoir profiter de l’engouement créé l’an dernier, renforcer certains partenariats conclus l’an dernier, et réutiliser des bannières», a indiqué le directeur de Musée et Patrimoine Î.-P.-É. pour donner quelques exemples. 

 

Ce dernier a expliqué que les organisateurs de 2020 suivent un peu le modèle mis de l’avant en 2015, lors du 250e anniversaire de l’arpentage de l’Île par Samuel Holland.  L’année précédente, en 2014, on soulignait le 150e anniversaire de la Conférence de Charlottetown, donc deux années de suite sur des thématiques reliées, comme c’est le cas actuellement. 

 

Lancement possible

 

«Nous avions envisagé de nous associer à une municipalité pour lancer un éclat bleu, blanc et rouge avec du doré dans un feu d’artifice au tournant de la nouvelle année, mais nos municipalités ne font pas cela.  Le premier feu d’artifice qui aura lieu sera celui du festival Jack Frost en février et nous allons voir si c’est possible.» Pour ce qui est d’un lancement officiel, a poursuivi le porte-parole, deux dates sont pour l’instant à l’étude : le Jour des Prince-Édouardiens, le troisième lundi de février, ou durant la semaine nationale du patrimoine, ou encore, la première semaine du mois de mars, en marge des Rendez-Vous de la Francophonie. 

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