Éducation
Par Jacinthe Laforest
Ghislain Bernard, directeur général de la CSLF.  (Photo : Jacinthe Laforest)

La Commission scolaire de langue française (CSLF) a tenu sa réunion mensuelle du mois d’avril au Centre acadien de Rustico le 15 avril dernier.  Des mises à jour sur plusieurs dossiers en cours ont été présentées.

Parmi les dossiers en cours, les projets de construction de l’École Évangéline et d’agrandissement de l’École François-Buote avancent à leur rythme.  Pour l’École Évangéline, il est d’ores et déjà acquis que le montant annoncé de 53 millions de dollars, soit l’équivalent de 375 $ le pied carré, ne sera pas suffisant. 

«Ce n’est pas parce que nous avons plus de pieds carrés et que nous faisons plus grand que prévu, c’est à cause que tout coûte bien plus cher que prévu.  Combien plus cher?  C’est seulement lorsque les soumissions aux appels d’offres rentreront que le prix final pourra être calculé», a déclaré Ghislain Bernard, directeur général de la Commission scolaire de langue française. 

Revenons à quelques mois en arrière, lorsque les plans ont finalement été dévoilés au public, en décembre 2024.  À ce moment-là, le Conseil du trésor avait déjà accepté le principe que l’édifice coûterait plus cher que prévu.  «Mais je pense qu’ils ne s’attendaient pas à une si grosse différence», a indiqué Ghislain Bernard.  

L’échéancier connu pour les prochaines étapes est le suivant : publication des appels d’offres en mai; coulage de la fondation et début de construction pour juillet.  

À l’École François-Buote, un des soucis liés aux prochains agrandissements est le stationnement.  «Juste devant l’école, entre le stationnement et la route, il y a une bande de terre qui appartient à la ville.  Nous voulons acheter cette bande de terre pour agrandir le stationnement.  Nous pensons que l’agrandissement nous permettrait de stationner les autobus», a informé Ghislain Bernard.  

Affichage commercial dans les écoles et étude démographique

Le président de la Commission scolaire de langue française, Gilles Benoit, a rapporté que lors d’une récente visite au gymnase de l’École François-Buote, il a remarqué trois affiches commerciales, en anglais, sur les murs. «Il y a une compagnie de construction, une compagnie d’assurance et une compagnie d’immobilier.  Les affiches sont en anglais en plus.  Ça ne me semble pas conforme à notre politique sur la communication», a-t-il mentionné.  Après quelques minutes de discussion, il a été convenu de faire des démarches pour corriger la situation.  

À la fin de l’année civile 2024, la CSLF avait annoncé son intention de faire une étude démographique en vue de planifier l’ouverture d’autres écoles.  L’étude n’est pas encore commencée.  

Rappelons en terminant que tous les élèves de 10e année de la CSLF feront un voyage à Québec du 22 au 26 mai prochains.  Le voyage coûte 1 200 $ par élève. «Nous avons le budget pour payer le voyage, mais nous demandons aux élèves de faire quelques collectes de fonds, jusqu’à concurrence de 100 $ par élève.  C’est une façon pour nous d’ajouter une composante sociale.  Mais certainement, les élèves qui n’arrivent pas à 100 $ ne seront aucunement pénalisés», a garanti le directeur général.  

2-gilles-cslf.jpgGilles Benoit, président de la Commission scolaire de langue française. (Photo : Jacinthe Laforest)

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