C’est une tradition de longue date à l’école Elm Street à Summerside de célébrer la Semaine du français, en mars. Cette année, cette semaine a été célébrée du 27 au 31 mars, en plus d’une activité le 20 mars, pour marquer la Journée internationale de la Francophonie. Gisèle Babineau-Jordan et Rebecca Kennedy, respectivement enseignantes de 2e et de 5e année en immersion française, ont apprécié cette semaine autant que les élèves.
Le mercredi 5 avril, les corridors de l’école Elm Street portaient encore les traces des célébrations qui ont eu lieu durant la Semaine du français, du 27 au 31 mars, grâce au concours de babillard auquel même les classes anglaises ont participé, signe d’un bon succès.
Dans la catégorie des élèves de la 4e à la 6e année, c’est le babillard composé par les élèves de 5e année de Rebecca Kennedy qui a remporté le premier prix. «Mes élèves sont très compétitifs et ils voulaient gagner, alors ils ont mis beaucoup d’efforts. On a exploré des chansons, des expressions en chiac et des expressions typiquement acadiennes. Les élèves ont beaucoup aimé faire cela. En vrai, on a passé plus d’une semaine sur nos projets. Moi-même, je me suis adressée à mes amis acadiens pour m’aider avec les expressions. J’ai appris beaucoup en même temps que les élèves», dit Rebecca Kennedy.
Babillard des élèves de 2e année de Gisèle Babineau-Jordan. (Photo : J.L.)
La Voix acadienne en renfort
En plus d’étudier les chansons et les expressions acadiennes, les élèves de 5e année ont identifié les noms de famille acadiens les plus communs. «Et pour ça, on a utilisé La Voix acadienne. Les élèves trouvaient les noms et comptaient combien de fois ils étaient dans le journal. Les élèves ont écrit tous les noms acadiens qu’ils ont vus, et quelques autres, sur le drapeau acadien au centre de notre ba-billard», décrit Rebecca Kennedy.
De son côté, Gisèle Babineau-Jordan, enseignante en 2e année, est très fière de ses élèves qui ont gagné le premier prix pour leur babillard, dans leur catégorie d’âge. «C’était tellement plaisant de se promener dans l’école pendant cette semaine et de voir les babillards se remplir. Malheureusement, certains ont déjà été remplacés par un autre thème, mais la plupart ont travaillé tellement fort qu’ils veulent les conserver un peu plus longtemps», dit Gisèle Babineau-Jordan.
Elle apprécie beaucoup les efforts de toute l’école, même des classes anglaises qui n’ont pas encore commencé le français de base, pour participer à ce concours de babillard pendant la Semaine du français.
Quelques autres babillards.