Communauté
Par Jacinthe Laforest 
Entourant le président de la Légion de Wellington, Mario Couture, et une des responsables du projet des coquelicots, Kathleen Couture, on voit des résidentes et employées de la résidence de soins communautaires, Le Chez-Nous, prêtes à se lancer dans le projet : Elva Gallant et Yvonne Arsenault (assises) ainsi que Laura Redmond, Colette Gallant, et Marjorie Leard (debout). (Photo : J.L.)

Les coquelicots sont le symbole le plus distinctif identifié au souvenir du sacrifice fait par les soldats canadiens au cours des guerres dans lesquelles ils ont servi.  La Légion de Wellington vient tout juste de démarrer un projet communautaire qui va se conclure en novembre prochain : la réalisation d’une cascade de coquelicots qui partira du toit de la Légion jusqu’au sol, en prévision du Jour du Souvenir. 

Le projet de coquelicot a pris naissance lorsque Gilles Labonté, officier d’entraide à la Légion de Wellington, a vu des photos d’une cascade de coquelicots déployée en Ontario.  Il a alors communiqué avec le bureau de direction de la Légion locale qui a accepté l’idée de faire le projet. 

Le comité organisateur composé de Gilles Labonté, Kathleen Couture et Linda Redmond s’est mis à l’œuvre afin de voir à la réalisation du projet, qui implique la confection de centaines de coquelicots rouges (avec le centre noir) réalisés au crochet ou à la broche (tricot), selon les préférences. 

«Les deux sont possibles.  Pour que ça paraisse bien, nous avons besoin de coquelicots d’environ trois ou quatre pouces de diamètre.  Ils doivent être rouges, mais pas nécessairement tous le même rouge, et avoir le centre noir», explique Kathleen Couture. 

Le vendredi 17 mai, Kathleen Couture a fait une présentation de quelques minutes aux résidents de la Coopérative de soins communautaire en résidence, Le Chez-nous, pour recruter des crocheteuses et des tricoteuses, et distribuer les nécessaires, incluant de la laine rouge et noire et des instructions.  «Il y a assez de laine dans chaque sac pour en faire quatre ou cinq.  Et on peut donner plus de laine si les gens en veulent plus», précise-t-elle. 

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N’importe qui peut fabriquer des coquelicots rouges (n’importe quel rouge) au centre noir.  Un diamètre de trois à quatre pouces est souhaité. (Photo : J.L.)

La première phase du projet consiste donc à rallier les membres des organismes communautaires, autant les jeunes que les aînés, autour du projet et de démarrer la confection en force. 

Afin de créer un engouement, plusieurs sessions de tricot et crochet communautaire sont prévues.  Le 15 juin, le 13 juillet, le 10 août et le 21 septembre, de 13 heures à 16 heures, les gens se réuniront à la Légion de Wellington pour tricoter et crocheter et pour déposer les fleurs déjà terminées. 

Le 12 octobre, les gens se réuniront à nouveau à la Légion de Wellington, cette fois pour accrocher les coquelicots au support, un genre de filet de pêche. 

Le 2 novembre sera le jour où, si tout se passe comme prévu, la cascade sera suspendue.  «Nous avons réservé quelqu’un de la compagnie Branch Manager pour venir avec l’élévateur, pour faciliter l’accrochage.  La cascade restera là jusqu’au 11 novembre», ajoute Kathleen Couture.

«Avec le soutien de la communauté, nous voulons créer une belle cascade pour exprimer notre reconnaissance envers ceux et celles qui ont fait en sorte que notre pays viveen paix et qui continuent detravailler pour la paix et la sécurité, ici et dans le monde», dit Kathleen Couture. 

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