La présidente de la Fédération des parents, Julie Duchesne, a profité de l’assemblée générale annuelle du 26 octobre dernier pour faire le point sur les activités et les réalisations, dans un contexte de retour à la «normale» après deux années de contraintes sanitaires. La collaboration et les partenariats sont des valeurs stables pour l’organisme.
Dans son rapport annuel, la présidente a rappelé qu’au cours de l’année 2021, les parents ont dû faire face à de nombreux défis, alors que la pandémie se poursuivait, et ils ont tout de même apporté un soutien incroyable à leurs enfants. «La Fédération s’est efforcée d’offrir aux familles la possibilité de participer à des activités en ligne telles que des cours de cuisine, l’heure du conte avec des auteurs et des séances d’information pour les parents. Le calendrier d’activités estival a été très populaire encore cette année!», note Julie Duchesne.
Collaboration de qualité
La FPÎPÉ a aussi bénéficié d’une grande collaboration avec de nombreux partenaires, ce qui a assuré la réussite des activités «Voir grand» notamment. «Le succès des activités “Voir grand” dépend de l’équipe sur le terrain et des partenaires. Les directions scolaires, communautaires et préscolaires sont les leaders dans leurs communautés. Leur volonté de bien faire pour nos enfants est au centre de tout ce qu’ils font. Nous sommes reconnaissants envers le ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu, qui offre un appui financier et permet la participation de ses intervenantes en littératie aux équipes “Voir grand”, ainsi qu’à l’organisation et la mise en œuvre des soirées», ajoute la présidente. Parmi les partenaires et collaborateurs, on cite la CSLF, l’ACPEFÎPÉ, Cap enfants, les bibliothèques publiques de l’ÎPÉ et les centres scolaires et communautaires en région.
S’il est vrai que la FPÎPÉ peut compter sur des partenaires, elle est aussi une partenaire active dans les dossiers communautaires. «Nous continuons notre rôle d’appui à l’Association des centres de la petite enfance francophone, notre employée Anastasia DesRoches étant membre du conseil d’administration. C’est un dossier prioritaire pour nous. Nous reconnaissons l’importance d’un service de qualité en petite enfance non seulement pour le développement de l’enfant, mais aussi pour l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone», dit la présidente dans son rapport.
La FPÎPÉ a une place autour de la table du «comité du calendrier scolaire», le comité «Bienvenue à la maternelle», au «Conseil des établissements de service de garde», et participe à de nombreuses réunions avec ces partenaires locaux, provinciaux et nationaux.
Conseil d’administration
Pour la prochaine année, le conseil d’administration est composé de Julie Duchesne, présidente ; Rachelle Smith, vice-présidente ; Erika Young, secrétaire-trésorière ; Mylène Ouellette, administratrice ; Anne-Marie Rioux, administratrice ; Tanya Gordon, administratrice et Jenna Ikede, administratrice. «Leur vision et leur implication permettent le bon fonctionnement de l’organisme, en plus de faire rayonner la Fédération. Merci aux membres du conseil, et surtout, merci à vous, les parents, la raison d’être de la Fédération des parents de l’Île-du-Prince-Édouard», dit la présidente.
L’exercice 2021-2022 s’est conclu par un déficit d’environ 26 000 $, sur un total de revenus de 208 000 $. Le surplus accumulé qui dépassait les 40 000 $ au début de l’exercice a absorbé le déficit, et laisse un petit surplus accumulé de 14 000 $.
Céline Beuvens Nicaise (à droite) est la nouvelle chargée de projets à la Fédération des parents de l’Île-du-Prince-Édouard. Anastasia DesRoches est la directrice générale (à gauche).
Julie Duchesne, présidente de la Fédération des parents de l’Î.-P.-É.
Les parents de l’École La-Belle-Cloche étaient représentés par Tina White et Allison Burns, que l’on voit sur la photo, ainsi que par Meredith Hoerig. Lindee Gallant, du comité de parents du CPE Château des étoiles, était présente à distance.
Lors de l’AGA de la Fédération des parents, qui se déroulait en français, les parents anglophones pouvaient toujours compter sur l’aide des autres parents pour les aider à suivre les conversation. Lisa Ranahan (à droite), aide Tina McInnis. (Photos : J.L.)