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21 avril 2015
Le 22 avril 2015

La table ronde sur les dossiers féminins a attiré un très grand nombre de personnes.  Il a même fallu utiliser une salle secondaire munie d’un système de diffusion en circuit fermé pour accommoder ceux qui n’ont pu entrer dans la salle principale. 


La sécurité financière a été l’une des préoccupations que les femmes ont exprimées aux chefs des quatre partis politiques lors du «débat» du 14 avril dernier.  Selon les regroupements féminins, les femmes gagnent, à l’Île-du-Prince-Édouard, environ 82 % du salaire des hommes.  

Les femmes veulent des programmes qui les soutiennent dans leurs efforts pour améliorer leur qualité de vie, par exemple, en explorant les métiers traditionnellement masculins, qui sont bien mieux payés que les métiers traditionnellement féminins.  

Selon le chef du Parti Vert, Peter Bevan-Baker, un des grands obstacles à l’autonomie financière des femmes est le manque de service de gardes, en particulier pour les jeunes enfants de 1 à 4 ans.  

Pour améliorer la santé économique des femmes, il faudrait aussi assurer, à toutes, un revenu décent.  Mike Redmond du NPD voit dans le concept d’un revenu de base garanti (BIG) une option qui assurerait la sécurité financière aux femmes qui veulent suivre des cours pour ensuite, accéder à des postes mieux payés ou se lancer en affaire. 

Wade MacLauchlan, premier ministre en titre, a mentionné qu’il était fier de présenter des candidates très solides, et que dans le monde du travail en général, la culture avait besoin d’évoluer.  

Pour Rob Lantz, du Parti progressiste-conservateur, les genres sont de moins en moins des obstacles, peu importe le travail que l’on fait ou le domaine qu’on choisit.  

Tous les chefs ont dit appuyer le programme Trade Herizon, du Women’s Network, qui aide les femmes à explorer les métiers non traditionnels.  

La question de sécurité sexuelle et de violence contre les femmes ont retenu aussi l’attention des panélistes, de même que les services en français.  Karine Gallant, jeune activiste acadienne, a demandé aux chefs si leur parti ferait en sorte de rendre accessibles en français les services qui seraient mis en place pour les femmes.  

«Ils n’ont vraiment pas répondu à ma question.  Wade MacLauchlan m’a parlé des Rendez-vous de la francophonie.  Je ne vois pas le rapport!», a dit Karine Gallant.  

- Par Jacinthe Laforest

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