Le 16 décembre 2020
- Jacinthe Laforest
Le conseil de La Commission scolaire de langue française (CSLF) a accueilli favorablement la réponse du premier ministre Dennis King aux demandes qu’elle lui a présentées le 9 novembre dernier. Le conseil souhaite que cette lettre et cette présentation mènent rapidement à des correctifs au niveau du financement du système scolaire de langue française.
Dans sa lettre, dit CSLF, le premier ministre reconnait que la CSLF et ses six écoles ont des besoins uniques qui nécessitent des ressources humaines et financières supplémentaires. Il s’engage à respecter l’entente entre son gouvernement et celui du Canada en matière d’enseignement dans la langue de la minorité. «Nous nous attendons à des résultats rapides, à temps pour le budget de l’année financière 2021-2022. Lorsque nous avons rencontré le premier ministre, nous n’avons pas fait de demandes en chiffres, mais nous avons présenté un ensemble d’initiatives que je regrouperais sous le thème du “vivre en français”. Cela inclut la francisation et d’autres volets qui nous permettraient de rencontrer notre second mandat. Nous allons discuter avec la province sur les montants qui seraient nécessaires et on nous a dit qu’un représentant du Secrétariat aux affaires acadiennes et francophones serait à la table», dit François Rouleau.
Avant de rencontrer les représentants du ministère en janvier, le conseil prévoit de rencontrer la Fédération des parents de l’Î.-P.-É. et la Société acadienne et francophone de l’Î.-P.-É., pour les mettre à jour de ses démarches depuis avril 2018 pour obtenir un financement adéquat.
Aide au transport
François Rouleau s’est dit encouragé par l’ouverture du premier ministre, non seulement en ce qui a trait au financement émanant de l’entente des langues officielles en enseignement, mais également, pour ce qui est de son financement de base.
Plus tôt cet automne, le directeur général rappelait que la CSLF avait accumulé un déficit de plus d’un million de dollars, entre autres, pour maintenir son système de transport scolaire.
Il était donc heureux d’annoncer que l’organisme qu’il dirige a obtenu un financement additionnel du ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu afin de réduire les trajets d’autobus de plusieurs élèves. Lors de sa rencontre du 8 décembre, les commissaires ont décidé d’ajouter trois autobus et d’employer cinq taxis pour répondre aux besoins les plus urgents, soit ceux des écoles Pierre-Chiasson (Prince-Ouest), Saint-Augustin (Rustico), François-Buote (Charlottetown) et l’École-sur-Mer (Summerside).
De plus, la CSLF a reçu la confirmation du ministère que les ressources supplémentaires accordées à la rentrée pour assurer les services pendant la pandémie seront maintenues jusqu’à la fin de l’année scolaire 2020-2021. L’allocation initiale devait se terminer en décembre. Ces ressources supplémentaires permettent d’assumer les coûts occasionnés par les mesures d’hygiène en lien avec la pandémie ainsi que quelques postes additionnels, dont une gestion en santé et en sécurité, une gestion des services en autisme et du personnel administratif et en enseignement appréciable à l’École-sur-Mer et à l’École Évangéline.