Le 5 mai 2014
Le 22 avril 2014, la GRC à l’Île-du-Prince-Édouard a invité les médias à une conférence de presse au quartier général de la GRC à Charlottetown afin de fournir un nouvel élément de preuve concernant une affaire non élucidée remontant à 1997.
Grâce à de nouvelles technologies, il a été possible de créer un buste de l’homme dans l’espoir que quelqu’un puisse l’identifier.
Le 7 juin 1997, le corps d’un homme a été découvert dans la baie de Malpèque. L’homme avait une petite somme d’argent canadien sur lui, mais aucune pièce d’identification. Une autopsie a été pratiquée. On soupçonne qu’il s’agit d’une noyade, mais il n’a pas été possible de déterminer la cause exacte du décès.
En plus de l’enquête de la GRC, des morceaux de vêtements ont été fournis afin de permettre d’identifier l’homme. L’homme a été enterré sans qu’on ait pu identifier le corps, mais l’enquête se poursuit. De plus, il n’y a aucun cas non élucidé de personne portée disparue.
En 2005, le Groupe des crimes graves de la GRC a étudié la possibilité d’exhumer le corps afin de l’identifier à l’aide de nouvelles techniques d’enquête et de nouvelles technologies.
Par contre, à ce moment-là, la Loi sur les coroners ne permettait pas l’exhumation d’un corps, à moins qu’il ne s’agisse d’une enquête criminelle. Il a donc fallu attendre que des modifications soient apportées à la loi.
Finalement, en juin 2010, il a été possible d’exhumer le corps. Une deuxième autopsie a été pratiquée afin de déterminer quelles parties du corps pourraient servir pour l’examen scientifique.
Le crâne a été envoyé au sergent Michel Fournier, artiste judiciaire à Fredericton, et les restes humains ont été envoyés à Moira McLaughlin, anthropologue physique à l’Université St. Thomas, à Fredericton.
Le résultat du travail de Michel Fournier et de Moira McLaughlin a été présenté aux médias lors de la conférence de presse. La GRC espère qu’un membre du public, un membre de la famille ou un collègue reconnaîtra l’homme ou que de nouveaux renseignements permettront de faire avancer l’enquête.
Quiconque a des renseignements à cet égard est prié de communiquer, sans frais, avec la GRC (1-855-618-6292) ou, anonymement, avec Échec au crime (1-800-222-8477).