Patrimoine

Le 21 juin 2019

- Par Ericka Muzzo

La directrice de La Voix acadienne, Marcia Enman, a reçu avec honneur le prix Gilbert-Buote du président du Comité historique Soeur-Antoinette-Desroches, Georges Arsenault.

 

C’est avec un grand honneur et une surprise équivalente que le journal s’est vu décerner mercredi dernier le prix Gilbert-Buote, remis annuellement pour souligner les projets de mérite dans le domaine de l’histoire et du patrimoine acadien.  La directrice Marcia Enman l’a accepté des mains de Georges Arsenault, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches.

 

C’était lors de l’assemblée générale annuelle du journal, qui s’est conclue par un impressionnant discours de Zita Gallant afin d’expliquer le choix du récipiendaire 2019.  «La Voix acadienne couvre bien les activités de notre comité, notamment les conférences que nous organisons, et elle collabore généreusement à notre jeu-questionnaire annuel en publiant gratuitement sur deux pages les réponses de ce dernier, qui porte sur l’histoire acadienne de la province», a-t-elle récité.

 

Plus encore, la chronique «Images du passé» de Georges Arsenault fête cette année ses 10 ans dans les pages de La Voix acadienne.  Ce sont plus de 500 photos anciennes qui y ont défilé, contribuant à faire connaître des bribes de la fascinante histoire des Acadiens de l’Î.-P.-É. 

 

«Depuis sa fondation en 1975, La Voix acadienne a publié plusieurs chroniques mettant en valeur les traditions et le parler acadiens, ainsi que la vie des Insulaires.  Mentionnons la chronique “Rustico on raconte” d’Antoinette Gallant, “Pélagie et Henriette” d’Alice Richard, et “Parlons un peu du bon vieux temps” de Nick Arsenault.  D’ailleurs, le journal a eu la bonne idée de publier ces deux dernières chroniques fort populaires sous forme de livres, leur assurant une plus grande diffusion et accessibilité», a enchaîné Zita Gallant. 

 

«La Voix acadienne joue un rôle capital comme instrument de communication pour les francophones de l’Île, mais elle est plus que cela.  Chaque numéro du journal, qui est conservé dans les archives, constitue un précieux document qui servira bien à renseigner les prochaines générations sur la vie acadienne et francophone à l’Île-du-Prince-Édouard.  On peut donc dire que La Voix acadienne bâtit une mémoire collective, un outil de référence, pas seulement pour les historiens d’aujourd’hui et de demain, mais aussi pour l’ensemble de la communauté», a conclu Mme Gallant dans son discours. 

 

La directrice de La Voix acadienne, Marcia Enman, s’est dite extrêmement surprise et contente de recevoir cette reconnaissance.  «C’est un très bel honneur d’autant plus, que le prix est nommé d’après le fondateur du premier journal francophone à l’Île-du-Prince-Édouard, L’Impartial.  Gilbert Buote a été un éducateur, un historien, un généalogiste et un grand patriote acadien.  La Voix acadienne est honorée de recevoir ce prix qui porte son nom», assure Marcia Enman.  Le prix trônera fièrement dans les bureaux du journal. 

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