Patrimoine
Le 18 mai 2017

 

Afin de remercier l’auteur du livre, Léonce Arsenault (à droite), Antoine Richard et son fils Normand lui ont présenté un exemplaire en français et un exemplaire en anglais, en souvenir.

Le livre «Courage à vendre», écrit par Léonce Arsenault, qui raconte les temps forts de la vie de Normand Richard de Wellington, autrefois de Mont-Carmel, a été lancé officiellement le dimanche 14 mai à la salle paroissiale de Mont-Carmel.  

Une foule, estimée à une centaine de personnes, a participé à l’événement, autant pour appuyer la démarche de Normand Richard que pour contribuer au fonds de réparation de l’église.  

«J’ai acheté le livre parce que j’ai fait la classe à Normand, quand il était jeune», a indiqué Lorraine Gallant.  «Je suis vraiment contente pour lui, et aussi, je suis fière de ce qu’il a accompli», a ajouté la dame.

Eldon Arsenault a acheté trois livres.  Yvonne Bernard a elle aussi acheté un livre.  «C’est pour soutenir la paroisse.  Et aussi parce que Normand et mon mari, Robert Bernard, étaient voisins en grandissant.  Chaque fois que Normand m’entend parler, il me dit: “Ça c’est la femme à Robert”.  Il connaît les voix de tout le monde», a indiqué Yvonne Bernard, son livre dans la main.  

Celui qui a écrit le livre, Léonce Arsenault, Léonce à Amand à Calixte par son père, et Léonce à Anna à Emmanuel à Pierre du côté de sa mère.  

Natif de la région Évangéline, Léonce a vécu un peu partout au pays (Ottawa, Edmonton, Moncton, Dartmouth et Kingston, pas nécessairement dans cet ordre) en tant que militaire et plus tard, en tant que représentant de commerce.  

Revenu vivre à l’Île en 2014 avec sa femme Laurane, rencontrée à Kingston, Léonce n’était pas vraiment préparé à devenir auteur.  Cependant, il a pris goût à l’écriture lorsque, à la demande de sa femme, il a écrit un livret sur les personnes qui vivaient à Cap-Egmont, au temps de sa mère.  «Je pense que c’est pourquoi Antoine Richard est venu me voir pour me parler du projet de son fils.  J’ai dit oui, sans hésitation.  Il n’y avait pas de question.  Je connaissais Antoine, mais je connaissais surtout son frère Albert et sa femme Rita, qui venaient souvent jouer aux cartes avec mes parents à la maison.  Tout ce que j’ai demandé, c’est qu’il me donne du mois d’août (2016) jusqu’au mois de mars (2017) pour faire le projet», a expliqué Léonce Arsenault, en entrevue, juste après le lancement officiel.  

Léonce Arsenault est très fier du résultat du travail accompli durant les huit derniers mois.  «Je suis très content du résultat et aussi, je suis très fier de l’amitié que j’ai développée avec Antoine et Normand et toute sa famille», a indiqué Léonce Arsenault.  

Antoine Richard, qui surveille de près les finances du projet, était content de rappeler que grâce aux généreux dons des commanditaires connus et anonymes, la totalité des recettes provenant de la vente du livre serait remise à la paroisse, en plus des dons que les gens font généreusement.  

Cela est une excellente nouvelle pour la paroisse évidemment, car les travaux devront être entrepris très prochainement.  

Le livre est disponible dès maintenant à la Coopérative de Wellington, au bureau de l’Institut national canadien des aveugles à Charlottetown et au Canadian Tire à Summerside, entre autres.  

Normand Richard a présenté un exemplaire de son livre à l’abbé Michel Painchaud, curé de la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

Lorraine Gallant a enseigné à Normand durant ses premières années d’école.  Elle est fière du chemin parcouru par son ancien élève.

Devant une foule, massée à l’arrière de la salle, Antoine Richard a rappelé que toutes les recettes étaient versées à la paroisse de Mont-Carmel.

- Par Jacinthe Laforest

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