Affaires
Par Jacinthe Laforest 
Josée Ouellette, agente de soutien à la clientèle du Centre d’action rural de Wellington, a accueilli au centre un dîner-causerie de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat avec le conférencier-entrepreneur Claus Schmidt de MaiYa Pearls et David Eisnor, chef d’équipe atlantique de Futurpreneur Canada.  (Photo : Jacinthe Laforest)

«Au cours de la 15e Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, nous rendons hommage aux entrepreneurs dont le dévouement et l’esprit d’innovation contribuent à stimuler la croissance économique et à créer de bons emplois pour la classe moyenne dans tout le pays.  Les entrepreneurs trouvent toujours des moyens innovateurs de s’adapter aux défis mondiaux et à une économie en évolution rapide», a indiqué le premier ministre Justin Trudeau en ouverture de la Semaine qui avait lieu du 14 au 20 novembre.

Un peu partout au pays, des organismes de promotion de l’entrepreneuriat ont organisé des activités, incluant le Centre d’action rural à Wellington qui a organisé un lunch-causerie avec Claus Schmidt, entrepreneur et depuis quelques mois, employé de la CBDC.  

«Avec la COVID, l’incertitude des marchés, les trois enfants qui grandissent, j’ai commencé à avoir peur de ne pas y arriver.  J’ai fait des démarches pour trouver un emploi.  À la CBDC, j’aide les clients avec nos programmes, mais aussi, avec mon expérience en affaires», résume-t-il.  

Pour réussir en affaires, il faut apprendre à très bien connaître sa clientèle et les tendances du marché, avoir la capacité de s’adapter à de nouvelles situations, avoir beaucoup de patience et surtout avoir l’appui de sa famille, signale Claus Schmidt, copropriétaire de MaiYa Pearls à Summerside et à Charlottetown.

Conférencier à un dîner-causerie de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat le 17 novembre au Centre d’action rural de Wellington, Claus Schmidt, qui est d’origine allemande, a raconté qu’il avait quitté Montréal pour un chalet à Maximeville avec son épouse Charlene, d’origine chinoise, à la recherche d’une vie plus calme.  Si leurs premiers essais en affaires sur la scène internationale n’ont pas abouti, ce n’est pas par manque d’efforts ni d’appuis, mais en raison des cadres légaux qui régissent les échanges internationaux,  

C’est toutefois au cours d’un voyage d’exploration en Chine que l’idée de faire voyager des perles plutôt que des personnes s’est imposée.  «Wilfred Arsenault [alors député à l’Assemblée législative et maintenant décédé], qui nous accompagnait, était très attiré par les perles qu’il y avait dans les marchés publics, partout où nous allions.  Ça nous a fait comprendre qu’il y avait peut-être une avenue à explorer avec les perles, et on a commencé à développer notre projet.»

Maintenant bien établie, l’entreprise est devenue incontournable dans le paysage touristique local.  Les perles importées de Chine et d’ailleurs au monde sont transformées en bijoux délicats par Charlene, devenue très habile avec le temps.  C’est elle qui conçoit les bijoux et qui les fabrique la plupart du temps.  

La pandémie, la chaine d’approvisionnement, l’inflation et la compétition ont toutes joué des rôles critiques dans leur entreprise ces dernières années, mais heureusement, ils ont trouvé le courage et la détermination de persévérer.  Leurs efforts ont porté leurs fruits, car ils ont eu un très bon été 2022, alors que leurs enfants géraient leurs deux boutiques. 

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claus3Les créations de MaiYa Pearls sont pour la plupart conçues par Charlene, épouse de Claus, copropriétaire et force créatrice de l’entreprise (www.maiya.ca).

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