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Par Jacinthe Laforest / IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne
Audrick Mofor, à gauche, directeur général de JAFLÎPÉ, Abdellatif (Abdou) Belkouri et Paisley Adams, Sebastien Weaver-Halupa avec le casque de réalité virtuelle, Doudou Mukanda, agent de projets de FAFLÎPÉ et Sophia Joignant, assise à la table des échecs. (Photo : Jacinthe Laforest, La Voix acadienne)

Jeunesse acadienne et francophone de l’ÎPÉ (JAFLIPE), a inauguré, le mercredi 12 mars, sa toute première Maison des jeunes, destinée en priorité aux élèves de 7e à 12e année de l’École-sur-Mer, attenante au Centre Belle-Alliance.  JAFLIPE dit espérer qu’elle pourra ouvrir des maisons des jeunes dans les autres écoles de la CSLF.  

La Maison des jeunes, située près de l’entrée du Centre Belle-Alliance, non loin de la bibliothèque J.-Henri-Blanchard, a ouvert ses portes officiellement le 12 mars à 10 heures du matin et est exceptionnellement restée ouverte toute la journée.  De très nombreux élèves en ont profité pour visiter les lieux. 

«J’aime les sofas», ont dit plusieurs élèves, assis sur les divans bleus (gracieuseté de La Belle-Alliance) manette de jeux vidéo à la main, les yeux sur l’écran pour ne rien manquer.  

«Nous n’avons pas encore fini de configurer tous les jeux, mais tous seront en français», assure Audrick Mofor, directeur général de JAFLIPÉ.  Ce dernier explique que la Maison des jeunes n’a pas été créée du jour au lendemain.  «On a d’abord lancé l’idée, et elle est restée un peu en attente, mais finalement, ça s’est fait avec la collaboration de l’École-sur-Mer et de La Belle-Alliance.» 

Audrick Mofor et le gestionnaire de projets, Doudou Mukanda, expliquent qu’il était important pour la réussite du projet que l’École-sur-Mer soit impliquée, car ce sont ses élèves qui seront les principaux utilisateurs.  «Nous avons recruté quatre élèves pour être les gestionnaires de la Maison des jeunes.  Ce sera un bel apprentissage pour eux», dit Audrick Mofor.  

Michaël Doiron, directeur adjoint de l’École-sur-Mer (ÉSM), renchérit.  «Il y a une composante de leadership qui sera appréciée. Pour l’ÉSM, c’est certain que de voir nos élèves socialiser en français à l’extérieur des heures d’école, c’est positif», dit l’enseignant.  

Ginette Arsenault, enseignante de français au secondaire, est aussi ravie de l’ouverture de la Maison des jeunes.  «Ça fait un endroit où les élèves peuvent aller après la journée.  Pendant le jour, ils ont le salon étudiant, mais nous n’avons pas d’écrans de jeux vidéo comme ici.  Ils auront des activités adaptées à leur âge», suggère l’enseignante.  

La Maison des jeunes est encore à ses premiers balbutiements.  «Nous comptons sur les jeunes pour nous faire des suggestions de jeux à ajouter ou d’activités», indique Soreya Laau, coordonnatrice d’événements à JAFLIPE.  Pour elle qui vient de France, qui n’a jamais vécu dans une minorité linguistique, contribuer par ce projet à promouvoir la langue française est une valeur ajoutée.  

Doudou Mukanda croit que le cadre offert par la Maison de jeunes pourrait favoriser des échanges avec d’autres jeunes ainsi que des personnes de tous les âges.

Les dirigeants de JAFLIPE insistent sur le fait qu’ils ont communiqué avec les quatre  autres écoles secondaires de la CSLF afin d’établir une Maison des jeunes.  

2-maisondesjeunes.jpgLe casque de réalité virtuelle promet d’être très populaire. (Photo : Jacinthe Laforest, La Voix acadienne)

3-maisondesjeunes.jpgLes élèves profitent de sofas confortables pour jouer en groupe à des jeux vidéo.  (Photo : Jacinthe Laforest, La Voix acadienne)



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