Faith MacIntyre a vécu sa toute première compétition en dynamophilie plus tôt en avril. Jointe par La Voix acadienne, elle a accepté de partager son histoire et les raisons qui l’ont attirée vers ce sport. Voici le texte qu’elle a fait parvenir au journal.
«J’ai deux filles qui compétitionnent dans le sport. Katelynn Allen depuis environ trois ans et qui est une championne nationale et a compétitionné au niveau mondial pour finir quatrième au monde. Et Sophia Allen qui est une athlète avec les Olympiques spéciaux qui compétitionne depuis environ trois ans avec plusieurs médailles d’or. Elles ont l’appui de Mitchell Caissy à l’École François-Buote et je dirais que c’est grâce à lui que l’on est maintenant toutes impliquées.
Avec mes filles, j’ai dû apprendre beaucoup des techniques de ce sport et je les ai accompagnées à plusieurs compétitions au Canada et en Turquie. J’ai fait plusieurs sports à travers les années et je m’entraînais un peu avec Katelynn. En février, Jillian MacCallum Sproul a lancé un défi pour les femmes pour la compétition du 8 avril à Summerside — Iron bug IV. Je cherchais un défi, quelque chose pour me motiver et me sortir un peu de jour en jour. Et avec mes connaissances déjà du sport, j’ai dit pourquoi pas! Donc avec 6 semaines pour me préparer je me suis lancée et j’ai décidé de faire un levé seulement — le développé couché pour ensuite faire les trois (squat, développé couché et soulevé de terre) à la compétition provinciale le 8 juillet.
Jillian MacCallum est non seulement une athlète elle-même, mais aussi entraîneuse et son mari John Macdonald est le président de l’Association de l’ÎPÉ pour la dynamophilie.
Mes filles me motivent de plusieurs façons et j’ai comme but de compétitionner avec elles — nous trois — en juillet et de nous qualifier pour le développé couché pour la compétition régionale (Easterns) en septembre qui sera à Summerside. Je ne leur ai pas dit au début, seulement après quelques semaines d’entraînement avec ce qu’on appelle le “Sunday squad”. Ma plus jeune m’a dit que j’étais trop vieille (j’ai 52 ans), mais maintenant elle vient avec moi au gym et me demande comment je m’améliore avec ma force. Ma plus vieille a dit au début que c’était un peu bizarre, mais elle est maintenant ma plus grande fan et elle me donne des conseils et me pousse à faire de mon mieux.
Le 8 avril, non seulement c’était ma première compétition, mais je faisais aussi ma certification comme arbitre pour le sport. J’ai réussi ma certification et aussi ma première compétition. J’ai réussi mes trois levés avec des poids que j’avais déjà levés, mais j’étais nerveuse et je voulais réussir les trois. J’étais la seule dans ma catégorie d’âge et poids donc j’ai eu une médaille d’or et aussi un record provincial pour le développé couché — 37,5 kg. En plus, je suis maintenant membre de l’exécutif pour l’Association provinciale.
Je vois comment ce sport a bâti une force de caractère incroyable avec mes filles. Une passion, une détermination et aussi aidé à leur confiance et leur santé mentale. Je voulais redonner au sport, mais en même temps je voulais l’essayer. Ce n’est pas facile, il y a plusieurs leçons d’humilité. Ça prend beaucoup de temps, de focus et d’énergie, mais je l’adore et je suis chanceuse d’avoir un mari qui m’appuie et une communauté incroyable de femmes qui m’entoure.
Je sais qu’en vieillissant c’est très important d’être active et la force est un élément clé. Je vais continuer… jour par jour… et voir ce que je peux faire dans ce sport en continuant d’être époustouflée par mes filles!
Merci à Faith MacIntyre pour ce beau témoignage. Mentionnons que La Voix acadienne avait fait un article sur Katelynn Allen, qui connaissait beaucoup de succès alors qu’elle s’entraînait à l’École François-Buote. (Voir la parution du 18 mai 2022 dans nos archives)
Katelynn Allen et sa soeur Sophia aux Easterns à Moncton en septembre 2022. (Photo : Gracieuseté)