Société
Après le passage de Fiona, le PDG de Maritime Electric veut davantage élaguer les arbres à proximité des lignes électriques. Jeanne Millet, docteure en biologie végétale et en architecture de l’arbre, estime que c’est une mauvaise idée. Elle explique son point de vue à La Voix acadienne et partage des pistes de solutions pour que les fils électriques cohabitent avec les arbres.
Ottawa finance un projet de l’Association pour le développement de la petite enfance de l’Île-du-Prince-Édouard à hauteur d’un million de dollars. D’ici trois ans, l’objectif est de mieux former les éducateurs de la petite enfance aux besoins sociaux et émotionnels des moins de cinq ans.
«Vert la démocratie». Non, il n’y a pas de faute d’orthographe. C’est un jeu de mots qui va avec le propos du texte conçu en 2013 par Paul D. Gallant, alors qu’il vivait à Chéticamp. «Vert la démocratie» propose une excursion dans une dystopie où la société «rougealienne» majoritaire, qui porte des souliers rouges, écrase la minorité «veriste», qui porte des souliers verts.
Les insectes de l’Île-du-Prince-Édouard pourraient voir leur population fortement diminuée à la suite du passage de Fiona. Gaétan Moreau, professeur d’écologie à l’Université de Moncton, fait le point pour La Voix acadienne et explique en quoi ce déclin pèse sur le reste de la biodiversité.
Depuis plusieurs décennies, une même idée anime les organismes jeunesse de la francophonie canadienne, comme Jeunesse acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard : celle de placer les jeunes au centre. Lutter contre l’insécurité linguistique, former des citoyens engagés pour la défense de leurs droits, actifs dans leur communauté, les objectifs sont multiples. Un défi subsiste, celui de s’ouvrir à la diversité.
Selon le dernier rapport du Fonds mondial pour la nature, le réchauffement climatique va devenir la principale menace pour la biodiversité. Les espèces de nos régions tempérées risquent d’être les plus affectées.
Le passage de la tempête Fiona, qui a ravagé les côtes de l’Île-du-Prince-Édouard, interroge notre manière d’habiter le littoral. Les Insulaires qui habitent en bord de mer sont plus que jamais menacés par l’érosion et les changements climatiques.
Où sont passés les oiseaux après le passage de la tempête Fiona? Il est encore trop tôt pour le dire avec certitude, mais les scientifiques anticipent déjà une mortalité accrue des populations migratrices et sédentaires. Oiseaux désorientés, routes migratoires rallongées, manque de nourriture, les causes sont multiples.
Le 22 septembre dernier, les femmes ont repris possession des rues de Charlottetown le temps d’une soirée, à l’occasion de «Take Back the Night». Cette marche pose la question de l’aménagement de nos villes, pensées par et pour les hommes. Une situation qui génère un sentiment d’insécurité chez les femmes.
Qui n’a jamais tressailli en plein hiver à ce bruit de la conserve en bocal qui s’ouvre? Ce simple «pop» qui réveille les souvenirs de l’été passé, et révèle la fraicheur capturée à son mieux. Au cœur de la tradition culinaire canadienne, les conserves retrouvent leur place dans les garde-mangers canadiens. Prise de conscience écologique, contexte inflationniste, les raisons sont multiples.
Comme l’indiquent les recherches et les récents reportages des médias, les contextes sportifs peuvent être caractérisés par des cultures toxiques dans lesquelles les athlètes sont victimes de mauvais traitements, notamment de microagressions et de discrimination.
La marche Take Back The Night fait partie intégrante de la Semaine de sensibilisation aux agressions sexuelles de l’Île-du-Prince-Édouard. Le 22 septembre, le rassemblement se fera à 17 h au débarcadère de la Confédération (Confederation Landing) à Charlottetown, d’où la marche prendra le départ. Au retour à 18 h, plusieurs invitées feront des discours, des chants et des poèmes lors d’une célébration qui durera jusqu’à 20 h environ.
Le Club de VTT Évangéline appuie toujours des bonnes causes. Il y a quelques mois, on a créé un partenariat avec l’Association des Olympiques spéciaux de l’ÎPÉ sur la vente de billets pour la chance de gagner une remise construite par Robert Poirier.
Depuis cinq mois, un scandale d’agression sexuelle éclabousse Hockey Canada : huit joueurs de hockey junior auraient violé collectivement une jeune femme en 2018. Dominique Trottier, psychologue et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, analyse plusieurs déterminants clés dans cette affaire : la masculinité toxique et la culture du silence qui prévalent dans le monde du hockey.
Le 1er septembre dernier, le prix du lait a grimpé pour la deuxième fois cette année, de 2 cents le litre. Cette hausse de 2,5 % se répercute sur le panier d’épicerie des consommateurs. Pour Sylvain Charlebois, professeur en agroalimentaire à l’Université de Dalhousie en Nouvelle-Écosse, cette augmentation n’est pas justifiée, et pourrait conduire à la disparition de nombreuses fermes laitières.
À l’Île-du-Prince-Édouard, comme dans le reste du Canada, les langues autochtones sont menacées de disparition. Écoles résidentielles, mondialisation, urbanisation, les causes sont multiples. L’Organisation des Nations unies s’est donné dix ans pour les sauver. Les chercheurs appellent de leur côté les autorités à agir de toute urgence pour préserver ce trésor culturel.
Initiée l’an dernier, on peut maintenant faire la Promesse au parc à longueur d’année au Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard et en ligne.
Samuel LeBlanc, Daphnée McIntyre et Clémence Langlois se disent honorés d’avoir été choisis pour tourner dans le film documentaire queer-musical-acadien Y’a une étoile. «Nous avons été approchés par Julien Cadieux assez tôt dans le processus», dit Daphnée, «c’est vraiment spécial pour nous. Nous sommes trois jeunes queers et c’est dans nos champs d’intérêt. C’est bien pour nous, considérant qu’il y a tellement d’artistes acadiens qui auraient pu le faire».
Connu pour ses migrations impressionnantes qui le conduisent jusqu’à l’Île-du-Prince-Édouard, le monarque est aujourd’hui en voie de disparition. Le changement climatique et la destruction de son habitat sont en cause.
Selon les Nations Unies, les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un moment décisif. De l’évolution des conditions météorologiques, qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.
Le 24 juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a invalidé un jugement qui datait de 1973, et qui avait eu pour résultat de rendre légal l’avortement dans l’ensemble du pays. Cette décision du plus haut tribunal américain a été jugée très sévèrement dans de nombreux pays, incluant le Canada. Quelques semaines après la décision rétrograde, la directrice d’Actions Femmes analyse le tout avec diplomatie.
Parcs Canada sait que les Canadiens aiment leurs parcs nationaux et veulent qu’ils soient toujours préservés. Ils se préoccupent de l’environnement. C’est dans ce contexte de bienveillance et de dévouement envers le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard et l’environnement en général que ce projet spécial a pris naissance. On voulait trouver un moyen de rendre l’expérience des visiteurs plus enrichissante.
La température se réchauffe, le niveau de la mer monte et les côtes s’érodent, mais les insulaires ne restent pas les bras croisés. Plusieurs initiatives visant à réduire les déchets et à éliminer l’utilisation de plastique à usage unique ont vu le jour à l’Île-du-Prince-Édouard cette année.