Andrew Farag est dans sa 3e année de résidence en ophtalmologie à l’Hôpital Hôtel-Dieu de Sherbrooke. Après un diplôme de sciences de la santé à l’Université de Moncton, il a complété son doctorat en médecine à l’Université de Sherbrooke et y effectue une résidence de 5 ans. Andrew voit des patients et participe aux chirurgies sous la supervision d’un ophtalmologiste qui fournit des rétroactions sur son travail.
Andrew a appris le français à la maison à travers sa mère, enseignante en français. Il a terminé ses études secondaires dans une école d’immersion française à Three Oaks Senior High à Summerside. Parfaitement trilingue, il parle aussi anglais et arabe. Il a voulu poursuivre des études médicales, car son père est chirurgien.
Andrew était intéressé par la spécialité d’ophtalmologie, la chirurgie plastique ou la neurochirurgie. Après avoir effectué divers stages, son intérêt s’est arrêté sur l’ophtalmologie, la chirurgie des yeux. Il vise la sous-spécialité qui s’appelle la rétine, une partie de l’œil qui sert à capter la lumière pour l’envoyer vers le cerveau. Cette sous-spécialisation dure 2 ans.
Andrew aime la possibilité de développer des relations avec des personnes tout en faisant leur suivi et voir leur état s’améliorer avec le temps. C’est une façon de voir qui fait une différence dans leur vie.
Pour Andrew, un francophone doit avoir les mêmes qualités de soins qu’une personne anglophone. «Au Canada, par la loi, il faut être capable de fournir des soins en anglais et en français dans n’importe quelle sphère du système de santé. D’être une personne qui est parfaitement bilingue, c’est une force incroyable», dit-il.
Andrew aimerait revenir à l’île pour exercer : «L’environnement est plus amical à l’Île-du-Prince-Édouard et les personnes sont beaucoup moins stressées et plus gentilles. Évidemment, il y a aussi cet aspect du bilinguisme où l’on est capable de rentrer dans un environnement français aussi facilement qu’en anglais».