Publi-reportage
05 avril 2022

À l’occasion de la Semaine nationale des personnes aidantes, Actions Femmes veut reconnaître la contribution de ses bénévoles Porte-Bonheurs.  Être bénévole Porte-Bonheurs, c’est faire la différence dans la vie d’une personne proche aidante ou d’une personne isolée qui a besoin de compagnie.   

Avec Porte-Bonheurs, la personne bénévole apporte son soutien grâce à de petites actions toutes simples, comme faire des visites à la maison ou pour rendre des services ponctuels comme conduire une personne à un rendez-vous médical ou l’aider à faire son épicerie. 

On recherche régulièrement des bénévoles et si vous avez envie de jaser, de rendre des services, de vous sentir utile et de faire une contribution à la communauté, Porte-Bonheurs comblera ces besoins. Ou encore si vous aimez prendre un café, jouer aux cartes, faire une balade en bonne compagnie, vous pouvez devenir bénévole.

Pour réaliser une banque de ressources et pour les gens qui ont besoin d’information, Actions femmes a créé une nouvelle page sur son site Web. Elle s’adresse autant aux bénévoles qu’aux personnes aidantes et offre de l’information pertinente sur les programmes provinciaux, tels 211 PEI, Soins à domicile, Hospice PEI et sur des ressources financières du fédéral.   

Consulter le site Web www.afipe.ca/personnes-aidantes ou communiquer avec Emmanuelle Billaux, responsable des opérations et des communications, par courriel à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Arthur Buote aime aider les gens à mieux vivre leur vie

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Arthur Buote, de Rustico fait du bénévolat avec Porte-Bonheurs depuis ses débuts.  À la retraite de l’enseignement depuis 23 ans, il est très engagé avec les Francophone de l’âge d’or de l’Île et il est le président de la section de Rustico.  «Notre groupe est pas mal actif ici», dit-il, «on suit les activités des organismes francophones de la province.» 

Il accompagne deux couples dans le cadre du programme Porte-Bonheurs.  «Je suis là pour répondre à leurs besoins», dit-il.  «Je viens d’envoyer les documents pour les rapports d’impôt d’un couple plus âgé, que j’aide depuis un an.»  Il ajoute que c’était un stress pour eux et que ce n’est pas toujours facile de remplir tous les papiers nécessaires pour la pension de vieillesse, le supplément, etc. 

Comme le couple n’a pas de voiture, il les aide avec leurs rendez-vous et les autres commissions qu’ils veulent faire, tout comme pour l’autre couple plus jeune.  Ce couple vient cependant de s’acheter une auto, ce qui réduira leurs demandes. 

«Le programme Porte-Bonheurs est très valable», dit-il, «et comme ristourne, j’ai le plaisir d’avoir aidé quelqu’un à mieux vivre sa vie et le plaisir d’être capable de le faire.» 

«De plus, moi, il faut que je bouge et ça fait passer le temps.  Je ne peux pas rester assis trop longtemps à lire ou regarder la télé et j’ai les capacités d’aider.» Il ajoute que les gens sont reconnaissants de ce qu’il fait pour eux.

Parmi les gens qu’il connait, il y en a plusieurs qui font du bénévolat, dont ses frères. «Mais ce n’est pas donné à tout le monde de faire du bénévolat, il faut avoir ça dans le sang», conclut-il.  Monsieur Buote est également actif avec les Chevaliers de Colomb ainsi que d’autres organisations.

 

Alméda Thibodeau s’aide elle-même en aidant les autres

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Alméda M. Thibodeau, de Cascumpec, fait du bénévolat avec Porte-Bonheurs depuis six ans. Veuve depuis 12 ans, elle demeure seule et aime socialiser.  « Avec ce projet ça me montre que je peux aider les autres en m’aidant moi-même », dit-elle. « J’aime taquiner et rire, ça me fait sortir moi-même et ça crée des liens, des amitiés non planifiées et on échange sur nos familles. » 

Que ce soit pour aller manger au restaurant, jouer aux cartes, prier ou transporter les gens pour qu’ils participent aux activités pour les personnes âgées de l’Île, elle est toujours prête. Certaines personnes sont plus près de chez elle, d’autres plus éloignées, mais ça ne la dérange pas d’aller à Alberton ou près d’O’Leary pour tenir compagnie à un couple ou à une femme seule. 

«Si la personne est déprimée, ma visite la tient active et je peux la divertir en la faisant rire.  Les gens ont des besoins différents», poursuit-elle.  «Certains aiment aller au restaurant, voir un film ou un concert et n’ont pas de permis de conduire ou n’aiment pas conduire le soir.»

Elle fait également des contacts par téléphone.  Une femme déménagée de Tignish à Charlottetown a perdu son mari il y a un an et demi et elle fait de l’anxiété. «Nous nous parlons au téléphone de 45 minutes à une heure et si je dois aller à Charlottetown, on va au restaurant ou on commande un repas à la maison. Et on parle beaucoup», d’ajouter madame Thibodeau. »

Originaire de Haute-Aboujagane au N.-B., elle habite à l’Î.-P.-É. depuis 50 ans. Ses trois fils sont décédés et elle peut partager avec les familles qui vivent de telles pertes et expliquer les différentes étapes du deuil.  Sa fille demeure en Alberta.   

Alméda Thibodeau est très engagée dans un grand nombre d’activités et d’organismes et terminera bientôt six ans comme présidente de l’Association du Musée acadien de l’ÎPÉ. Elle siège aussi à l’Association touristique de l’Île comme représentante de sa région.

«J’aime être occupée, faire des choses et j’ai plus d’occasions et de flexibilité depuis que je suis à la retraite. J’ai toujours aimé apprendre quelque chose de nouveau que ce soit en premiers soins, couture ou autres, et si ça n’existait pas, je vais le créer», de conclure la dynamique Porte-Bonheurs.

 

 logopouralafin

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