Chroniques

Dans le cadre du 300e anniversaire (1720–2020) de l’arrivée des premiers Acadiens et Français à l’Île Saint-Jean (Î.-P-É.) le Conseil Rév. S.–É.-Perrey tient à reconnaitre des Acadiens et des Acadiennes ordinaires qui ont contribué de façon extraordinaire au développement de la vie quotidienne des habitants de la région Prince-Ouest. 

 

La Voix acadienne publiera chaque semaine, de janvier à mars 2021, des informations sur des Acadiens et Acadiennes de cette région.  Les recherches et textes sont préparés par Alméda Marie Thibodeau.

 

Les Acadiens sont des descendants de colons Français venus s’établir en Amérique du Nord à partir de 1604.  En 1720, l’île Saint-Jean, territoire, sous le contrôle de la France, quelques familles s’établissent à Port-LaJoye. La première famille fut celle de Michel Haché-Gallant et Anne Cormier.  Pendant les sept années suivantes d’autres familles viennent s’établir à Havre-aux-Sauvages, à Rivière-du-Nord-Est (Hillsborough), Tracadie et puis à Malpèque.  En 1799, huit familles acadiennes ont quitté leur foyer à Malpèque pour un endroit où elles pourraient vivre libres sur leur propre terre.  Elles ont trouvé un lieu tranquille, une pêche abondante et un terrain fertile, qu’on appelle aujourd’hui Tignish.  Il y avait environ 65 individus qui ont fait ce trajet en octobre 1799.  Pierre Chiasson, âgé de 13 ans, petit-fils de Jacques Chiasson et Judith Boudreau, fut le premier à mettre le pied sur la terre ferme.  Cette grande région fut explorée par Jacques Cartier en 1534 pour le roi de France.

 

Parmi les noms de famille, on y trouve des Arsenault, Bernard, Chiasson, DesRoches, Doucet, Gaudet, Richard et des Poirier.  D’autres familles se sont jointes pendant les quinze années suivantes.  La construction de l’église, de magasins, d’écoles, des usines de pêche, de la scierie pour le bois, l’agriculture, les élevages d’animaux et les constructions de maisons toujours plus grandes et modernes du temps.  Ils se sont établis principalement à Tignish, Saint-Félix, Saint-Pierre et Saint-Paul, Ascension, étang des clous, cap Nord et à Cascumpec. 

 

En 1811, une famille irlandaise, s’est jointe aux familles acadiennes. Les Reiley se sont établis surtout au Cap-Nord.  Étant eux aussi catholiques, les Acadiens et les Irlandais forgent une collaboration pour bâtir les villages environnants.  Par un esprit de coopération, les villages de Saint-Louis, Saint-Édouard, Harper Road, Palmer Road, Skinners Pond, Alberton, O’Leary entre autres, furent prospères.  La construction d’usine de fromage, moulin à farine, moulin de laine, élevage de renard, les chemins de village à village s’améliorent et puis ils ajoutent le chemin de fer.  D’autres familles acadiennes et irlandaises se sont établies et le centre culturel et commercial continue toujours à grandir. 

 

Les informations sont nombreuses et la sélection d’articles est pour encourager les lecteurs à faire leurs recherches pour en apprendre toujours davantage sur leurs ancêtres, leurs racines et leur histoire. 

 

Les chroniques sont disponibles ici : https://drive.google.com/drive/folders/1hGHtQ-U2Mm73YiTDAGfFWMb85s3jS6oG?usp=sharing