Lucy Maud Montgomery n’est pas seulement la première écrivaine de l’Île-du-Prince-Édouard à figurer sur une pièce de monnaie. Elle est également la toute première écrivaine canadienne à avoir cet honneur, ce qui est une grande source de fierté pour ses nombreux admirateurs et admiratrices du monde entier. Le dévoilement a eu lieu le mercredi 26 juin sur le terrain du Lieu historique national Green Gables.
La tente érigée sur le terrain du lieu historique national Green Gables, à Cavendish, ne suffisait pas à contenir le vent qui créait un vortex faisant littéralement lever les cheveux sur la tête même des dames les plus élégantes, ce qui aurait réjoui Lucy Maud Montgomery et son personnage, la volubile Anne.
Voyant les effets que le vent avait sur les coiffures de ses prédécesseures au micro, la vice-première ministre Chrystia Freeland a demandé à son personnel de lui trouver une pince à chignon, qu’elle a ensuite prêtée à une autre conférencière, l’écrivaine Carley Fortune, elle aussi aux prises avec le vent.
Alors que la présidente de la Monnaie royale canadienne, Marie Lemay, était au micro, le vent a décidé qu’il était temps de dévoiler le motif de la pièce de monnaie. Le personnel de Parc Canada a accouru pour remettre le voile en place et le tenir jusqu’à la fin de la cérémonie. (Photo : J.L.)
Le vent est devenu un personnage incontournable du dévoilement de la pièce de monnaie à l’effigie de Lucy Maud Montgomery lorsqu’il a décidé que le temps était venu de soulever le tissu noir qui recouvrait la pièce, alors que la présidente de la Monnaie royale canadienne, Marie Lemay, parlait de son admiration pour l’écrivaine canadienne.
«Faites semblant que vous n’avez rien vu», a-t-elle déclaré en riant. Pendant tout le reste de la cérémonie, il a fallu pas moins de deux personnes en tout temps pour éviter que la «surprise» ne soit à nouveau gâchée.
Kate Macdonald Butler, petite-fille de L. M. Montgomery. (Photo : J.L.)
La pièce de monnaie de 1 $
Œuvre de l’artiste prince-édouardienne, Brenda Jones, le motif au revers de la pièce, rehaussé d’une coloration sélective, présente le profil de la bien-aimée écrivaine canadienne L. M. Montgomery (1874-1942), du temps où elle écrivait Anne de la maison aux pignons verts, ainsi que de la signature de l’auteure accompagnée du dessin de chat qu’elle esquissait si souvent. L’inscription « 150 YEARS ANS » souligne le 150e anniversaire de sa naissance.
Kate Scarth, Ph. D., responsable des études sur L. M. Montgomery à l’Université de l’Î.-P.-É. (Photo : J.L.)
Ode à l’imagination qui imprègne la vie et l’œuvre de L. M. Montgomery, le motif passe de l’écrivaine en pleine rédaction (illustré par l’encrier et le cahier) à l’héroïne de son roman, Anne de la maison aux pignons verts, qui admire le décor canadien idyllique ayant inspiré tant d’histoires de l’auteure et où se déroule son récit le plus célèbre : l’Île-du-Prince-Édouard.
L’artiste Brenda Jones, a un lien de parenté avec Anne de la maison aux pignons verts : ses grands-parents possédaient la fameuse maison associée à cette histoire. Cette demeure fait maintenant partie du site patrimonial Green Gables à Cavendish, à l’Î.-P.-É., où des millions de gens viennent suivre les traces de l’écrivaine et de ses personnages.
La vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, parle de son admiration pour l’écrivaine prince-édouardienne, tandis que le voile noir est de retour sur la maquette, maintenu en place à grand renfort de main-d’oeuvre. (Photo : J.L.)
Mentionnons également qu’une pièce de collection de 1 oz en argent pur à 99,99 % a été frappée à un tirage limité de 5000 exemplaires. Cette pièce peut être obtenue sur le site Web de la monnaie canadienne.