Éducation
L'UNESCO se mobilise pour assurer la continuité éducative et aider les enseignants et les apprenants en Ukraine. Dans le cadre de sa Coalition mondiale pour l'éducation, l'Organisation va notamment fournir du matériel informatique et des contenus d'apprentissage numériques. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février, l’UNESCO n’a cessé d’appeler au respect du droit humanitaire international afin de protéger l’éducation.
Pour faire suite aux articles publiés les 23 février et le 2 mars, la Commission scolaire de langue française (CSLF) a réitéré, dans un communiqué de presse diffusé le vendredi 4 mars, qu’elle ne fait aucun compromis sur la sécurité et le bien-être des élèves. «La CSLF par l’entremise de ses écoles, priorise le bien-être et la sécurité de tous ses élèves. Le bien-être et la sécurité des élèves ont toujours été une priorité et continueront de l’être», a déclaré Gilles Benoit, président du conseil d’administration de la CSLF.
Le Mois de l’histoire des Noirs a lieu chaque année en février. Pour des enseignants dans toutes les écoles, ce mois est une occasion d’enseigner, d’explorer d’autres cultures et d’apprendre à vivre ensemble. Invitée par Julie Gagnon, l’enseignante de la classe de 5e et 6e année de l’École Saint-Augustin, La Voix acadienne a constaté que les enfants comprennent déjà beaucoup de choses.
La classe de 4e année de Caroline Foucher à l’École-sur-Mer à Summerside vit au rythme des Olympiques. En lecture, en écriture, en art, en sciences humaines, en mathématiques, les Olympiques servent à enrichir les vécus scolaires. Ce qui aide, c’est que les élèves sont très intéressés.
NDLR : La Voix acadienne offre en partenariat avec le journal La Liberté, le magazine Nature Mag Junior créé par leur équipe et mis à la disposition à nos lecteurs et lectrices à travers notre site Web au www.lavoixacadienne.com. Vous y trouverez le lien pour y accéder. Nous invitons les parents et les enseignants à encourager les jeunes à aller découvrir ce magazine de 52 pages très bien illustrées qui parle de l’importance de l’écologie et donne les clés de la compréhension de plusieurs grands thèmes.
Trois matins par semaine, tous les élèves qui fréquentent une école de l’Île-du-Prince-Édouard doivent «réussir» un test rapide de COVID-19, c’est-à-dire obtenir un résultat négatif, avant de monter dans l’autobus et de franchir les portes de l’école. Le masque est aussi obligatoire. Ces mesures, toutes contraignantes soient-elles, ont permis la réouverture des écoles, le 31 janvier dernier.
Les élèves de 4e année de l’École Saint-Augustin, à Rustico, ont mangé des crêpes le mercredi 2 février, à l’occasion de la Chandeleur. C’est l’enseignante Susan Shive qui a pris l’initiative de préparer des crêpes pour ses élèves ainsi que pour le personnel du Centre acadien Grand-Rustico. L’activité a eu beaucoup de succès. Les crêpes, on le sait, ont des pouvoirs magiques. Elles protègent de la gale, encouragent le soleil à se lever de plus en plus tôt et à se coucher de plus en plus tard, et en plus, elles goûtent bon.
Le mercredi 26 janvier avait lieu le Forum citoyen pour l’Atlantique sur l’enseignement postsecondaire en français dans la région. Il s’agissait d’un des quatre forums citoyens régionaux devant alimenter le tout prochain sommet des états généraux, en mars 2022. En Atlantique, l’importance de la proximité des institutions, et le fait qu’étudier en français coûte souvent plus cher font partie des constatations émises.
Greg Urier de la région de la capitale provinciale et sa femme Mélissa sont parents d’un fils, Benjamin, qui est en quatrième année et d’une fille, Emma, qui est en maternelle à l’École François-Buote. Joint par téléphone le vendredi 14 janvier, le père de famille se préparait mentalement à une seconde semaine complète d’école à la maison.
Gilles Arsenault a été choqué lorsque l’animatrice du bulletin d’information de CBC, Compass, a demandé à ses intervenants pourquoi on n’a pas été capable de reprendre l’école à la maison plus rapidement après les fêtes. «Par chance, dit Gilles Arsenault, il y a de moins en moins de gens qui pensent qu’il suffit d’allumer l’ordinateur pour que l’école à la maison puisse se faire».
Le mardi 18 janvier, vers la mi-journée, le gouvernement provincial a annoncé que l’école à la maison, en vigueur depuis le début de l’année, allait être prolongée jusqu’au 31 janvier. Cette annonce était impatiemment attendue, en raison de la nécessité de planifier, et de la tempête qui allait perturber le week-end.
En septembre dernier, les élèves de 5e et 6e année de l’école française de Rustico, l’École Saint-Augustin, ont écrit au premier ministre Justin Trudeau, à propos de l’absence d’eau potable dans plusieurs communautés des Premières Nations. Voici qu’en ce début d’année, les élèves reçoivent une réponse.
À peine installés dans sa toute nouvelle et magnifique section du secondaire, les élèves de l’École-sur-Mer à Summerside sont à nouveau confrontés à des contraintes qui n’ont rien à voir avec la COVID. Leur gymnase et d’autres installations sont en construction. En attendant que tout retombe en place, des solutions temporaires sont appliquées.
La francisation et les compétences en littératie sont un enjeu crucial pour assurer la pérennité de la communauté francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. Depuis sept ans, la Commission scolaire de langue française (CSLF) a mis sur pied un programme pour aider les élèves à améliorer leur niveau de français, à l’écrit et à l’oral. Anne-Marie Rioux, la coordonnatrice, nous aide à mieux comprendre.
Le mois de septembre a été éprouvant à l’École La-Belle-Cloche à Rollo Bay. Un seul cas positif de COVID-19 d’une élève au primaire a entraîné un branle-bas de combat impressionnant et la mise en isolement de 25 familles pendant deux semaines. Une situation qui pourrait se répéter, étant donné les multiples interactions des élèves chaque jour.
Les directeurs et directrices des écoles de la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard se sont rencontrés récemment pour une journée de mise en commun des connaissances et de formation avec les employés de la CSLF. La Voix acadienne en a profité pour faire une petite photo.
Le mercredi 29 septembre, les 48 élèves de l’École Saint-Augustin de Rustico, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont participé à une cérémonie commémorative, à la veille de la journée nationale de la vérité et de la réconciliation. L’établissement scolaire veut absolument sensibiliser les enfants aux questions autochtones.
L’École François-Buote à Charlottetown attire de plus en plus d’élèves. La population étudiante atteint en ce début d’automne les 460 élèves, une augmentation significative comparée à l’année dernière. La directrice de l’ÉFB, Isabelle Savoie-Jamieson, impute une partie de l’augmentation à la COVID-19.
Comme dans les autres écoles, l’École Évangéline, à Abram-Village, a vu sa rentrée 2021 presque normale devenir un peu moins normale et ce très rapidement. Néanmoins, la transition à un niveau d’alerte plus élevée s’est faite en douceur. Cela augure bien pour cette première année à la direction pour Dominique Morency.
La rentrée scolaire 2021-2022 à l’École Pierre-Chiasson (ÉPC) /s’est faite dans le calme, du moins, pour la première semaine. Dès la deuxième semaine, la COVID est revenue en force, obligeant toutes les écoles à adopter des protocoles préventifs encore plus sévères que ceux de l’an dernier. À ÉPC, les problèmes liés au manque d’espaces d’enseignement sont exacerbés par la population étudiante, plus nombreuse que jamais auparavant.
À l’École Saint-Augustin (ÉSA), la plus petite école de La Commission scolaire de langue française, la collaboration est une approche de tous les jours. Cette année encore plus que d’habitude, étant donné les défis d’espace.
Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a dévoilé le lundi 23 août son plan pour la rentrée scolaire. Fin des cohortes et de la distanciation physique, port du masque recommandé, un retour à la normale s’amorce dans les salles de classe. Mais des parents et des enseignants, ainsi que certains politiciens, se sont inquiétés de mesures encore floues et trop peu strictes, poussant à un volte-face en fin de semaine.
Depuis le 9 août, Gilles Arsenault est le nouveau directeur général de La Commission scolaire de langue française (CSLF) de l’Île-du-Prince-Édouard. Après 27 ans de carrière dans l’éducation, l’Acadien se veut à l’écoute des enseignants, des élèves et des familles. Il définit ses priorités et partage les défis de l’enseignement du français en milieu minoritaire.
Le Collège de l’Île a tenu sa cérémonie de graduation dans une grande salle du Holland College avec très peu d’invités, le 28 juin dernier. L’exercice a été présenté sur Facebook. En tout, 11 diplômes ont été présentés, incluant des diplômes de mi-parcours à des étudiantes qui poursuivent leurs études en septembre.
Programme Services à la personne :
– Katelyn Milligan
– Rylee Lynch
Programme administration des affaires-option comptabilité :
- Driss Chaoui
Programme préposé aux soins :
– Madison Belaire
– Adjo Justine Sabla
Programme éducateur de la petite enfance :
– Jazmin Arsenault
Programme assistant de la petite enfance :
– Jaylynn Shields
– Khadija Aarab
– Cynthia Ahounzeu
Programme Adjoint administratif bilingue :
– Amélie Larade
– Vanelle Tchokotcheu
La médaille du gouverneur général du Canada et le Prix du président ont été présentés à Katelyn Milligan, diplômée du programme de service à la personne, qui poursuit ses études pour la spécialisation de travailleur jeunesse. En plus des diplômés de juin, les quatre diplômées du programme de soins infirmiers auxiliaires de novembre denier étaient éligibles à ce prix.
«Obtenir la médaille du gouverneur général est un moment special pour moi-même qui me démontre que pendant les deux dernières année, tous mes travaux, études et ma participation active sont tous des éléments importants qui peuvent m’influencer à continuer à me rendre vers mon but de carrière futur. J’entrevois beaucoup d’actions positives avec ma décision de carrière qui sont bénéfiques pour moi, comme aider les gens autour de moi, assurer la positivité pendant des moments difficiles et partager ma connaissance et apprentissage dans la langue française avec
les autres», a confié Katelyn Milligan à La Voix acadienne.
Plusieurs prix Méritas récompensant diverses qualités ont été présentés. Le Prix Méritas pour la persévérance, commandité par la Caisse populaire Évangéline Central a été attribué à Amélie Larade. Le Prix Méritas pour les compétences génériques, commandité par le Réseau Santé en français ÎPÉ, a été attribué à Adjo Justine Sabla. Le Prix Méritas de l’esprit d’entraide, commandité par Timeless Medical Systèmes a été présenté à Katelyn Milligan. Et finalement, un second Prix Méritas récompensant les compétences génériques, parrainé cette fois par le Club Richelieu Évangéline, a été présenté à Khadija Aarab.
Vanelle Tchokotcheu a livré le discours d’adieu, un discours empreint d’humour, entre autres sur la possibilité que représentait l’enseignement à distance de rester en pyjamas, ou de faire quelques autres tâches du quotidien pendant les cours. «Nous nous sommes adaptés d’une manière inimaginable. Nous nous sommes serré les coudes [à distance], et nous avons réussi», a-t-elle dit.
Le président du Collège, Donald DesRoches, a quant à lui salué la transformation de Vanelle au cours de ses études au Collège. «Si je compare la Vanelle d’aujourd’hui avec celle qui est entrée au Collège. Ce n’est plus du tout la même personne», a-t-il dit.
Élargissant sa perspective, Donald DesRoches a insisté sur la capacité de chaque étudiant et de chaque diplômé à faire une différence. «Vous êtes toutes des forces positives capables de changer le monde et de l’améliorer».
Donald DesRoches a entre autres fait référence à la réalité des écoles résidentielles qui bouscule nos valeurs, et aux problèmes que l’humain crée lui-même comme les changements climatiques.
Il a terminé son message avec les quatre mots suivants : Miigwech, Gracias, Thank You, Merci.