Éducation
Les jours d’école manqués en raison de la température forcent les enseignants à être créatifs. En vertu de leur convention collective, c’est à chacun de décider comment gérer la matière à rattraper, un équilibre fragile qui ne veut pas tomber dans le bourrage de crâne. Il n’est pas commun queles écoles de l’Île dussent fermer avant les vacances de Noël, en raison de tempêtes. Les aléas de la nature sont toutefois impossibles à prévoir, une réalité avec laquelle le système scolaire doit composer chaque hiver. «Une année, on avait même dû fermer pendant 13 jours», se souvient la directrice de l’instruction à la Commission scolaire de langue française, Julie Gagnon.