Éducation
Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a dévoilé le lundi 23 août son plan pour la rentrée scolaire. Fin des cohortes et de la distanciation physique, port du masque recommandé, un retour à la normale s’amorce dans les salles de classe. Mais des parents et des enseignants, ainsi que certains politiciens, se sont inquiétés de mesures encore floues et trop peu strictes, poussant à un volte-face en fin de semaine.
Depuis le 9 août, Gilles Arsenault est le nouveau directeur général de La Commission scolaire de langue française (CSLF) de l’Île-du-Prince-Édouard. Après 27 ans de carrière dans l’éducation, l’Acadien se veut à l’écoute des enseignants, des élèves et des familles. Il définit ses priorités et partage les défis de l’enseignement du français en milieu minoritaire.
Le Collège de l’Île a tenu sa cérémonie de graduation dans une grande salle du Holland College avec très peu d’invités, le 28 juin dernier. L’exercice a été présenté sur Facebook. En tout, 11 diplômes ont été présentés, incluant des diplômes de mi-parcours à des étudiantes qui poursuivent leurs études en septembre.
Programme Services à la personne :
– Katelyn Milligan
– Rylee Lynch
Programme administration des affaires-option comptabilité :
- Driss Chaoui
Programme préposé aux soins :
– Madison Belaire
– Adjo Justine Sabla
Programme éducateur de la petite enfance :
– Jazmin Arsenault
Programme assistant de la petite enfance :
– Jaylynn Shields
– Khadija Aarab
– Cynthia Ahounzeu
Programme Adjoint administratif bilingue :
– Amélie Larade
– Vanelle Tchokotcheu
La médaille du gouverneur général du Canada et le Prix du président ont été présentés à Katelyn Milligan, diplômée du programme de service à la personne, qui poursuit ses études pour la spécialisation de travailleur jeunesse. En plus des diplômés de juin, les quatre diplômées du programme de soins infirmiers auxiliaires de novembre denier étaient éligibles à ce prix.
«Obtenir la médaille du gouverneur général est un moment special pour moi-même qui me démontre que pendant les deux dernières année, tous mes travaux, études et ma participation active sont tous des éléments importants qui peuvent m’influencer à continuer à me rendre vers mon but de carrière futur. J’entrevois beaucoup d’actions positives avec ma décision de carrière qui sont bénéfiques pour moi, comme aider les gens autour de moi, assurer la positivité pendant des moments difficiles et partager ma connaissance et apprentissage dans la langue française avec
les autres», a confié Katelyn Milligan à La Voix acadienne.
Plusieurs prix Méritas récompensant diverses qualités ont été présentés. Le Prix Méritas pour la persévérance, commandité par la Caisse populaire Évangéline Central a été attribué à Amélie Larade. Le Prix Méritas pour les compétences génériques, commandité par le Réseau Santé en français ÎPÉ, a été attribué à Adjo Justine Sabla. Le Prix Méritas de l’esprit d’entraide, commandité par Timeless Medical Systèmes a été présenté à Katelyn Milligan. Et finalement, un second Prix Méritas récompensant les compétences génériques, parrainé cette fois par le Club Richelieu Évangéline, a été présenté à Khadija Aarab.
Vanelle Tchokotcheu a livré le discours d’adieu, un discours empreint d’humour, entre autres sur la possibilité que représentait l’enseignement à distance de rester en pyjamas, ou de faire quelques autres tâches du quotidien pendant les cours. «Nous nous sommes adaptés d’une manière inimaginable. Nous nous sommes serré les coudes [à distance], et nous avons réussi», a-t-elle dit.
Le président du Collège, Donald DesRoches, a quant à lui salué la transformation de Vanelle au cours de ses études au Collège. «Si je compare la Vanelle d’aujourd’hui avec celle qui est entrée au Collège. Ce n’est plus du tout la même personne», a-t-il dit.
Élargissant sa perspective, Donald DesRoches a insisté sur la capacité de chaque étudiant et de chaque diplômé à faire une différence. «Vous êtes toutes des forces positives capables de changer le monde et de l’améliorer».
Donald DesRoches a entre autres fait référence à la réalité des écoles résidentielles qui bouscule nos valeurs, et aux problèmes que l’humain crée lui-même comme les changements climatiques.
Il a terminé son message avec les quatre mots suivants : Miigwech, Gracias, Thank You, Merci.
Six finissants étaient à l’honneur à l’École-La-Belle-Cloche le lundi 21 juin dernier. Si on se souvient bien, l’an dernier, ils n’étaient que deux diplômés à cette école.
Jake Buote et Morgan Hustler ont tous deux reçu leur diplôme d’études secondaires de l’École Pierre-Chiasson, le mardi 22 juin, en présence d’un nombre «réglementaire» de parents et d’amis, regroupés par cohortes familiales. La soirée a été émouvante avec des pointes d’humour et de leçons de vie.
En plein milieu d’un beau dimanche ensoleillé, les finissants et finissantes 2021 de l’École Évangéline ont reçu avec fierté leur diplôme d’études secondaires, en présence de leurs invités, réunis au Centre de récréation Évangéline.
Les 15 finissants et finissantes de l’École François-Buote de Charlottetown ont célébré la fin de leurs études secondaires par un repas de gala et un bal au centre Clinton Hills, le vendredi 18 juin, en présence de membres du personnel et de parents venus pour l’occasion.
Cinq jeunes femmes ont reçu leur diplôme de l’École-sur-Mer le samedi 19 juin, devant des familles à la fois enthousiastes et émues. Les cinq finissantes, Renée Gardiner, Emily Wall, Emma MacLeod, Mélodie Jordan et Emma Collicutt, sont dans la même classe depuis leur entrée au service de garde. Des liens durables se sont créés et resteront.
Les élèves de 4e et 5e année de l’École Pierre-Chiasson ont dit au revoir et bonne chance à 56 petits saumons le mardi 25 mai, au cours d’une excursion avec leurs parents à l’étang Profit, à Rosebank près de Mill River East. Une activité de connexion avec la nature et de sensibilisation à l’environnement.
Un spectacle de musique et de théâtre, titré «Boucane dans la cabane» a été présenté le mardi 25 mai dernier à l’École Évangéline, à Abram-Village, et a amassé la belle somme de plus de 400 $ pour le terrain de jeu des élèves de l’intermédiaire.
Leo Pendergast et Jenn Lewis sont tous deux en 11e année à l’École François-Buote. Confrontés à leur questionnement identitaire depuis l’enfance, ils ont conçu un projet pour distribuer dans les classes de la CSLF des ressources qu’eux-mêmes auraient voulu avoir plus tôt dans leur vie. Démarré en septembre, le projet arrive maintenant à sa concrétisation.
Les élèves de la classe de la 3e et 4e année de l’École Saint-Augustin de Rustico-Sud contribuent à la construction du nouvel aréna et du Centre bien-être de Rustico-Nord. Dans le cadre du programme des unités transdisciplinaires, les élèves participent aux activités qui favorisent le développement global de l’enfant, en tant que citoyen du monde. Ils ont pu intégrer les mathématiques en comptant l’argent et en faisant les diagrammes à bandes. Le but est d’amasser 1 000 $.
Il y a quelques semaines, nous avons présenté un article sur les œufs de saumon livrés dans un aquarium à l’École Pierre-Chiasson à DeBlois.
Pour la première fois, STIMA IPE offre des ateliers en français dans les classes de l’Île-du-Prince-Édouard, que ce soit dans les écoles de La Commission scolaire de langue française ou en immersion. STIMA, c’est une manière différente d’apprendre les sciences, de façon ludique et pratique. 51 ateliers sont prévus d’ici le mois de juin.
Keenan Maddix, enseignant d’éducation physique à l’école Spring Park à Charlottetown, a été reconnu par l’Association des enseignants d’éducation physique de l’Île-du-Prince-Édouard (PEIPEA). Le prix, une plaque gravée, lui a été présenté par la présidente de la PEIPEA, Megan Morrison le 5 mars dernier.
En mai 2019, le gouvernement du Canada a dévoilé sa Stratégie de recrutement et de rétention des enseignants de français dans tout le Canada, afin de répondre à une pénurie persistante des ressources humaines dans ce secteur. Presque deux ans plus tard, le 3 mars dernier, la ministre des Langues officielles, Mélanie Joly, a confirmé qu’un financement totalisant 46,5 millions de dollars avait été accordé à 76 projets qui, à plus ou moins long terme, devraient améliorer la situation.
Le mercredi 3 mars, la ministre des Langues officielles, Mélanie Joly, a annoncé via un petit point de presse sur Zoom que son gouvernement avait investi 46,5 millions de dollars dans 76 projets susceptibles d’aider au recrutement et à la rétention des enseignants. La Commission scolaire de langue française à l’Î.-P.-É. participe à l’un de ces projets, en collaboration avec le ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu et la Direction des écoles publiques (PBS) : une base de données provinciale.
Pour la septième année de suite, Denis Morais, enseignant à l’École Pierre-Chiasson, à DeBlois, a accueilli dans son aquarium des œufs de saumon. Si tout va bien, d’ici le début du mois de juin, ils auront éclos, grandis et ils seront alors relâchés dans la nature.
Dès septembre prochain, les parents, les tuteurs et tutrices ayant inscrit leur enfant dans un centre de la petite enfance (CPE) francophone de l’Île pourront bénéficier des subventions provinciales, annoncées en décembre 2020. Ces subventions visent à inciter tous les parents d’enfants de 4 ans de la province à les inscrire dans un CPE reconnu, afin de leur offrir un service de prématernelle de grande qualité et de réduire les frais de garde. Les enfants nés en 2017 sont invités à s’inscrire au CPE de leur région dès que possible.
Le lundi 22 février, les élèves du secondaire de l’École-sur-Mer ont pris possession de leur nouvelle maison scolaire. Le déménagement s’est fait sur quelques jours. Le vendredi 19 février, les enseignants terminaient l’installation de leur classe.
L’Île-du-Prince-Édouard était l’une des seules, sinon la seule, province au Canada à ne pas avoir sa propre école virtuelle. Jusqu’à tout récemment, les élèves qui suivaient des cours en ligne les recevaient via des plateformes situées au Nouveau-Brunswick. Ce n’est plus le cas depuis le début du second semestre.
En ce début d’année 2021, les six écoles de La Commission scolaire de langue française (CSLF) ont transité vers de nouveaux sites Web, à la fois harmonisés dans ce qui pouvait l’être et personnalisés par d’autres aspects.
Les adultes francophones en situation linguistique minoritaire ont désormais leur propre outil pour améliorer leurs compétences en français, en mathématiques et en informatique. La PCFAD, pour «Plateforme canadienne de formation à distance», a été lancée lundi 25 janvier lors d’un évènement virtuel regroupant plusieurs partenaires à travers le pays, dont le Collège de l’Île.