Éducation
Par Jacinthe Laforest / IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne - ATL
Les enseignants d’éducation physique des six écoles de la CSLF ont reçu une formation afin qu’ils puissent à leur tour, enseigner la ressuscitation cardio respiratoire à leurs élèves comme partie intégrante du programme de 9e année. (Photo : Anne-Marie Rioux)

Le projet est à ses tout débuts, mais Anne-Marie Rioux déborde d’enthousiasme pour cette initiative en plein développement.  L’objectif est que tous les élèves de la 9e année de la Commission scolaire de langue française connaissent le RCR.  Tous les élèves sauront également comment administrer le Naloxone, en cas de surdose d’opioïdes

Les enseignants d’éducation physique de la Commission scolaire de langue française ont suivi récemment une formation en ressuscitation cardio-respiratoire (RCR).  

«Ils avaient déjà suivi ce cours, bien sûr, mais là, ils apprenaient à enseigner le cours à leurs élèves.  Nous avons pris la décision, de concert avec le ministère de l’Éducation et de la Petite enfance, et avec l’appui de la Fondation des maladies du cœur, de faire en sorte que nos élèves reçoivent tous cette formation», dit Anne-Marie Rioux, directrice de la programmation et de la formation à la CSLF.  

Le projet vient à peine de commencer.  La Fondation des maladies du cœur fournit des équipements pour l’enseignement, comme des mannequins pour pratiquer les gestes et des trousses de défibrillateur cardiaque.  

«En plus du RCR, nous allons aussi enseigner aux élèves à se servir d’un défibrillateur.  Même si on nous dit que c’est facile, c’est intimidant.  Nous avons des appareils d’apprentissage, pour pratiquer les gestes, suivre les instructions en anglais et en français.  En plus, nous avons décidé d’enseigner aux élèves comment utiliser le Naloxone, en présence d’une personne qui fait une réaction.  Nous avons des trousses qui ressemblent en tout point aux vraies trousses, sans produits, naturellement, et nous allons nous en servir pour familiariser nos élèves avec les gestes à faire, en cas de surdose d’opioïdes.»

Le projet vient de démarrer.  Les objectifs pour cette année scolaire ne sont pas précis.  «Je pense que nous allons faire des tests pour voir si le personnel est prêt.  C’est beaucoup leur demander, mais j’ai l’impression que les enseignants sont très motivés», note la responsable.  

Elle rappelle qu’avant la pandémie, l’Île-du-Prince-Édouard avait un excellent pourcentage de personnes ayant suivi une formation en RCR.  Au sortir de la pandémie, les chiffres avaient chuté, comme un peu partout au Canada.  «Quand on a été approchés par la Fondation des maladies du cœur, on a tout de suite saisi l’occasion.  Les programmes d’enseignement en éducation physique vont être refaits alors cette composante en fera partie», dit la responsable.  

 rcr-cslf_2.jpgLes mannequins, ainsi que les trousses pour enseigner l’utilisation d’un défibrillateur, ont été fournis par la Fondation des maladies du coeur du Canada.  (Photo : Anne-Marie Rioux)

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