À compter du 17 juillet prochain, Ghislain Bernard sera le directeur général de la Commission scolaire de langue française. Son contrat de trois ans commence par une période d’essai de six mois. «Si ça ne marche pas, je reviens à Pierre-Chiasson et je serai aussi heureux», dit-il.
Sur les six candidats qui ont démontré leur intérêt à diriger la Commission scolaire de langue française, deux se sont démarqués et ont été invités à faire une présentation devant les commissaires. C’est la candidature de Ghislain Bernard, directeur de l’École Pierre-Chiasson depuis 14 ans, qui a été retenue.
«Ghislain s’est vraiment démarqué. Il a une vision de ce qu’il veut accomplir», a insisté Gilles Benoit, président de la CSLF, dès que l’annonce de l’embauche de Ghislain Bernard a été faite, le 20 juin dernier.
Le 23 juin, Ghislain Bernard a présenté leurs diplômes d’études secondaires aux cinq finissants de l’ÉPC.
«Vous savez, dans notre région de Prince-Ouest, les parents qui nous choisissent doivent faire un choix actif et refaire ce choix régulièrement au cours du parcours scolaire. C’est quelque chose de très précieux. Nous ne sommes pas l’école par défaut où on va parce qu’elle est proche de chez nous. C’est plus de travail, pour une famille, de choisir l’École Pierre-Chiasson et les autres écoles de la CSLF», a confié Ghislain Bernard à la fin de la soirée.
Motivé par l’équipe
Une des raisons qui ont motivé sa décision de poser sa candidature à la CSLF est la volonté de travailler avec l’équipe jeune et dynamique qui est déjà en place. «Vraiment, j’ai envie de travailler un bout de temps avec cette équipe. Ça se peut que ça ne fonctionne pas, mais j’aurai essayé. Pour moi, le système scolaire ne peut aller nulle part s’il n’est pas accompagné de la communauté, et la communauté ne peut pas progresser sans ses écoles. C’est certain que le plan stratégique de la CSLF est important, mais je veux vraiment intégrer le PDG [plan de développement global communautaire et scolaire qui est environ à mi-chemin de sa mise en œuvre], dans le portrait. J’ai grandi dans une famille de passeurs culturels et de développeurs communautaires et j’ai ça en moi», a-t-il dit.
Mentionnons que la conjointe de Ghislain Bernard, Tammy Shields, était jusqu’à tout récemment la commissaire pour la zone de l’ÉPC à la CSLF. «Dès que j’ai posé ma candidature, elle n’a assisté à aucune réunion et dès qu’on m’a offert le poste, elle a démissionné», confirme Ghislain Bernard, en toute transparence.
Ghislain Bernard est détenteur d’un Baccalauréat en éducation physique de l’Université de Moncton et d’une Maîtrise en éducation, spécialisation dans l’enseignement de la langue française en milieu minoritaire, de l’Université Sainte-Anne.
La ministre de l’Éducation et de la Petite enfance, Natalie Jameson, a félicité Ghislain Bernard en disant qu’il «apporte des compétences exceptionnelles en leadership, du dévouement et un engagement inébranlable à l’égard de l’éducation. Cette nomination arrive à un moment crucial où le milieu de l’éducation évolue rapidement. La vision et l’expertise de M. Bernard façonneront sansaucun doute l’avenir de l’éducation francophone dans notre province. Sous sa direction, l’autorité scolaire est appelée à atteindre de nouveaux sommets en matière d’excellence, d’inscriptions et d’inclusion», a déclaré la ministre.