Pour la première fois en carrière, Lennie Gallant s’est fait le cadeau de faire un disque de Noël. En tournée jusqu’à Noël avec Patricia Richard, Julien Robichaud et Keelin Wedge, il a trouvé quelques minutes pour parler de cette nouvelle aventure en direct d’une chambre d’hôtel à Wolfville en Nouvelle-Écosse.
Lennie Gallant est connu pour ses chansons engagées socialement. Il sait aussi faire la fête et Noël est une célébration qui, pour lui, a conservé beaucoup de magie. «À l’approche de Noël, quand nous étions enfants, ma mère était une vraie magicienne. Elle faisait de merveilleux pâtés, elle faisait en sorte que tout le monde soit heureux. Dans ce temps-là, je ne le réalisais pas, mais maintenant, je me demande comment elle faisait», dit Lennie Gallant.
C’est en partie cette magie et ce mystère de Noël, incarnés dans la générosité d’une maman, que Lennie a voulu transmettre à travers son nouveau disque, en plus de quelques questionnements sociaux.
«J’avais déjà deux chansons de Noël qui avaient été enregistrées : The Inn Keeper et It’s Christmas Day on Planet Earth. J’ai écrit et composé huit nouvelles chansons, dont une en collaboration avec Patricia Richard. Le bon côté de la COVID, c’est que j’ai pu prendre du temps pour écrire des chansons pour la saison. J’ai fait appel à un nombre incroyable de musiciens pour cet album. Il y en a trop pour les nommer. Ce sont tous des musiciens de talent. On a fait une partie des enregistrements chez Catherine MacLellan à Baie-Egmont, on a aussi enregistré à Toronto, avec Les Cooper, un gars qui est reconnu, qui a gagné des prix Juno pour son travail. J’avais envie detravailler avec lui», insiste Lennie Gallant.
Évidemment, en tournée, sur scène, en temps de COVID, le nombre de musiciens est réduit. Il y a Lennie lui-même, Patricia Richard à la voix et à une multitude d’instruments, Julien Robichaud au clavier et, pour compléter l’ensemble, Keelin Wedge est au violon, voix et une foule d’autres instruments.
«Sur scène, dès le début de la tournée, une belle complicité s’est établie entre nous quatre et le public s’en rend compte. On a du plaisir», dit Patricia Richard. C’est aussi elle qui explique comment à chaque spectacle, les gens sont invités à se filmer en train de danser sur la valse que contient l’album : «I Want to Waltz With You on Christmas Eve», et à faire parvenir les courtes vidéos aux artistes.
«Sur scène, comme Lennie avait dans Searching for Abegweit, nous avons un grand écran qui sert à diffuser des images. Lorsque le temps de la valse arrive, on projette derrière nous des extraits des vidéos qu’on a reçues. Au fur et à mesure qu’on en reçoit, je fais le montage et on les ajoute. Et le public aime beaucoup cela», résume Patricia.
Comme dans Searching for Abegweit, le grand écran sert aussi à partager des images de différentes époques ainsi que des images créées par la sœur de Lennie, l’artiste peintre Karen Gallant.
Une bonne cause
Lennie Gallant trouve toujours le moyen de faire un petit bout de chemin de plus pour ajouter de la signification à son travail. Pour cet album, il s’est associé au groupe Murphy. «Mes disques sont vendus dans les cinq magasins Wendy’s de l’Île et selon notre entente, pour chaque disque acheté dans ce restaurant, un don est fait à “Every Child Matters“. Le disque est aussi vendu partout, incluant la coop de Wellington», rappelle-t-il avec un sourire dans la voix.
Le dernier spectacle annoncé de la tournée sera le 18 décembre au Centre des arts de la Confédération. En date du vendredi 10 décembre, il restait moins de 100 billets sur les quelque 1200 disponibles. Il y a de fortes chances que le spectacle soit à guichet fermé. Par contre, plusieurs spectacles de la tournée ont été filmés et le public peut acheter un «billet» pour accéder au spectacle en ligne, via SideDoorAccess au https://sidedooraccess.com/shows/7JzSTTWlSZk9lrNu9GAH, à partir du 21 décembre.
Pour en savoir plus sur Lennie Gallant et pour ne rien manquer des nouveautés, consulter son site Web au www.lenniegallant.com. C’est magique.