La médecin hygiéniste en chef, Dre Heather Morrison, annonce que la collecte d’échantillons d’eaux usées pour le dépistage de la COVID-19 (SRAS-Co V-2) se fera maintenant aussi pour Alberton, Souris et Montague. La collecte d’échantillons d’eaux usées a commencé à Alberton le 2 novembre et à Montague et à Souris le 23 novembre. « Merci à tous nos partenaires, en particulier aux professionnels agréés et au personnel technique qui travaillent à la collecte des échantillons d’eaux usées et à leur expédition au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada, a déclaré Dre Heather Morrison. Ces efforts constituent la première étape d’un important programme de santé publique visant la surveillance de la COVID-19. »
L’analyse des eaux usées pour détecter la COVID-19 a débuté dans la province en mai 2022 dans les municipalités de Charlottetown (y compris Stratford) et de Summerside. L’élargissement de l’analyse des eaux usées pour inclure les communautés d’Alberton, de Souris et de Montague assure une surveillance de l’est à l’ouest dans la province.
L’analyse régulière des eaux usées pour détecter la COVID-19, qui consiste en une intervention auprès de la population, sert d’alerte précoce. Les données de l’analyse des eaux usées sont utilisées pour suivre les tendances de la transmission de la COVID-19, et les variants en circulation à l’Île-du-Prince-Édouard sont souvent détectés dans les eaux usées avant que des cas soient détectés. L’analyse des eaux usées est rendue possible par un partenariat entre les communautés participantes, le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de l’Action climatique, le Bureau de la médecin hygiéniste en chef et le Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg.
Les résultats des analyses des eaux usées de la province sont inclus dans le tableau de bord national de la surveillance COVID-19 dans les eaux usées(link is external). Les résultats de la surveillance des eaux usées de ces sites supplémentaires seront ajoutés au tableau de bord national dès que suffisamment de données auront été recueillies pour permettre une interprétation et déterminer les tendances dans les communautés. On prévoit qu’il faudra au moins six semaines à partir du début de la collecte des échantillons pour qu’il soit possible de faire des rapports publics.