L’item des changements aux statuts et règlements de la SAF’Île concernant les modalités de membriété a suscité relativement peu de questions. Les changements proposés ont été adoptés à l’unanimité. La prochaine étape sera la mise en œuvre.
Gestion de listes, changements d’adresse, nouvelle adresse professionnelle, adresses de courriel compromises, communication plus efficace avec les membres, voilà autant de raisons qui ont amené la Société acadienne et francophone de l’ÎPÉ (SAF’Île) à proposer en assemblée générale annuelle un nouveau système de membriété.
«Ça paraît gros comme changement, mais c’est juste du “wording“ qui a pour but de savoir qui sont nos membres, où ils se trouvent et de pouvoir les rejoindre de façon efficace. Présentement, avec le système de membre à vie, nous n’avons pas de mécanisme pour tenir à jour notre liste», a expliqué Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la SAF’Île, lorsque le temps des explications estvenu.
Devenir membre de la SAF’Île sera gratuit et facile. Il suffira de souscrire à une liste d’envoi, en remplissant un petit formulaire pour l’adhésion initiale, qui sera renouvelée tous les trois ans.
«Les gens n’ont pas besoin d’attendre trois ans pour devenir membres. Mais tous les trois ans, nous ferons une campagne de promotion et de recrutement de nouveaux membres, en même temps que nous rappellerons aux membres existants qu’il est temps de renouveler. Avec le temps, nous verrons à développer des services auxquels seuls les membres auront accès. On n’est pas encore là», ajoute la DG.
Les membres ont semblé en faveur du changement, tout en posant quelques questions. «Est-ce que ça veut dire que si on n’est pas membre de SAF’Île, on n’a pas le droit de voter lors d’une réunion d’un comité régional?», a demandé Gabriel Arsenault. «Les deux vont ensemble», a répondu la SAF’Île.
Un des objectifs du nouveau système est justement de clarifier la chaîne d’appartenance à l’organisme porte-parole de la communauté acadienne et francophone de l’Île. On est d’abord membre de la SAF’Île et on reçoit les programmes et services de la SAF’Île par l’entremise du comité régional qui dessert la région où on vit.
Dans la région de Prince-Ouest, c’est le Conseil Rév. S.-É.-Perrey. Dans la région Évangéline, c’est le conseil scolaire-communautaire Évangéline. À Summerside c’est La Belle-Alliance. À Rustico, c’est le Conseil acadien de Rustico. À Charlottetown, le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean et le Comité acadien et francophone de l’Est dessert les francophones de la région Kings Est.
Il n’est pas nécessaire d’être membre de la SAF’Île, cependant, pour participer aux activités à destination du grand public.
Hayden Cotton, président de Jeunesse acadienne et francophone de l’ÎPÉ, s’est inquiété du fait que l’âge minimum pour devenir membre est de 16 ans, et de 18 ans pour siéger à un conseil d’administration.
«À JAFLÎPÉ, nous essayons d’encourager nos jeunes à faire partie de conseils d’administration», a-t-il mentionné. Selon la SAF’Île, les individus doivent impérativement avoir au moins 18 ans pour être reconnus comme administrateurs, en raison des responsabilités qui en découlent. Cependant, il n’est pas exclu que, par des initiatives comme Jeunes en conseil (un programme de la province qui incite les jeunes à siéger à des conseils), des jeunes assistent aux rencontres sans faire partie des administrateurs légaux.
Avant que le nouveau système ne soit opérationnel, chaque comité régional devra revoir ses statuts et règlements pour les aligner avec ceux de la SAF’Île.