«C’est une autre année assez occupée qu’a connue La Voix acadienne et le projet de la relève a mobilisé bien du temps des membres du conseil», de dire Yvonne Deagle, présidente du conseil d’administration, lors de la réunion annuelle tenue le 18 juin.
Le rapport final a été reçu récemment et un deuxième projet permettra de passer aux actions des recommandations que les membres du conseil adopteront.
Marcia Enman, la directrice générale du journal, a indiqué que si des gens désiraient une copie du rapport de l’analyse organisationnelle, ils pourraient l’obtenir par courriel une fois adopté par le conseil d’administration. Ce projet à pour but d’assurer la relève suite à l’éventuelle retraite de deux employées clés.
Il a aussi été possible d’apprendre que l’année 2022-2023 s’est terminée avec un surplus de 10 752 $ pour le journal après qu’un don de 24 799 $ ait été fait à la Fondation Jean-H.-Doiron. Cette fondation compte des actifs de 726 297 $ et a comme mandat d’assurer la survie de La Voix acadienne à long terme.
Dans le cadre de l’assemblée générale de La Voix acadienne, on a aussi présenté les rapports financiers de la Fondation des œuvres acadiennes de l’ÎPÉ inc. qui a des actifs nets de 22 430 $.
Dans son rapport, Marcia Enman a parlé des différents projets et activités qui ont marqué l’année. Soulignons, entre autres, que la politique des conditions de travail des employé.e.s a été mise à jour, le format du journal a changé suite à une demande de l’imprimerie et différentes ententes gouvernementales ont été renouvelées.
Marcia a également annoncé qu’une bourse d’études Pierre Arsenault/La Voix acadienne sera offerte à un.e finissant.e francophone de l’Île, qui poursuivra ses études postsecondaires en français. «Pierre Arsenault a été l’instigateur de la création du journal», a-t-elle dit. «Pour reconnaître son engagement envers la communauté acadienne et francophone de l’Île, nous avons fait un partenariat avec son épouse, Lucille Collette, pour offrir cette bourse de 5 000 $ en 2024.»
Des projets pour assurer l’avenir
«Le monde des médias a bien changé», de dire Marcia, «on ne peut plus compter sur les annonces comme avant pour assurer la survie financière du journal. C’est pour ça qu’il faut voir avec l’équipe les différents projets qu’on peut créer ainsi que les différents programmes dont on peut bénéficier. »
Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne.
Elle ajoute qu’il faut graduellement rebâtir la page Facebook de La Voix acadienne suite aux changements de META. «Beaucoup de gens consultent le journal pour s’informer et on veut s’assurer qu’ils puissent avoir accès à autant d’information que possible», dit-elle. «La nouvelle page se nomme Les amis de La Voix acadienne».
«Je suis très contente de cette réunion annuelle», d’ajouter la présidente, «et de voir la belle participation des gens. Je remarque que dernièrement il y a une augmentation dans le nombre de personnes qui participent aux assemblées générales de La Voix acadienne.»
Elle se dit heureuse de travailler avec un conseil d’administration composé de jeunes et de moins jeunes actifs. «Je n’avais aucune expérience quand j’ai été élue au conseil il y a trois ans, mais j’ai embarqué et c’est intéressant de travailler avec Marcia qui est très efficace et m’a permis de comprendre la gestion de La Voix acadienne. Il y a aussi une bonne, mais petite équipe d’employé.e.s. qui sont dévoués. »
«Nous allons année par année dans nos démarches et c’est certain que le projet de la relève est de grande importance. L’analyse est bien faite et j’espère qu’on pourra y arriver avec succès », conclut-elle.
Conseil d’administration
Robert Bullen et Béatrice Caillié ont été réélus pour un deuxième mandat de deux ans tandis que Georges Arsenault a été élu pour un premier mandat de deux ans. Les autres membres du conseil sont Yvonne Deagle, Francine Desmeules, Adil Khallate, Christian Gallant et Terry Couture