Communauté

Emily Jewell est une jeune étudiante avec plus d’une corde à son arc. Effectivement, elle a obtenu un baccalauréat en art et une majeure en psychologie à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle a poursuivi ses études avec une maîtrise en travail social à l’Université de Windsor en Ontario et est actuellement en train de terminer sa deuxième année en doctorat de psychologie à l’Île-du-Prince-Édouard.

Passionnée par la lecture, Emily est une jeune femme qui adore écouter les autres. 

« Je suis très intéressée par les anecdotes des autres. À la suite de mon baccalauréat d’art, je me suis inscrite au baccalauréat en journalisme, honnêtement ce n’était pas pour moi et j’ai quitté cette voie après une semaine. C’est différent d’entendre les histoires des gens dans un contexte de santé mentale et dans un contexte d’entrevue journalistique», explique Emily.

«J’ai étudié en immersion de ma première à ma douzième année. J’ai grandi dans une famille qui parlait seulement anglais, il était primordial pour ma mère que j’apprenne à parler français. Lorsque j’ai commencé l’université, je remarquais que je perdais mon vocabulaire. Je me suis donc inscrite au Programme Explore. Une initiative qui permet aux jeunes d’être dans un environnement français durant 5 semaines. Depuis mon expérience, je lis beaucoup de livres en français et j’écoute aussi la radio dans cette langue. C’est une opportunité pour moi de parler français, je suis vraiment choyée», confirme Emily.

Emily considère qu’elle a développé plusieurs connaissances lors de ses stages, durant sa maîtrise. «Mes stages étaient vraiment intéressants. J’ai appris beaucoup de choses, certaines personnes ont vécu des situations extrêmement difficiles et même s’ils vivent des épreuves, ils développent beaucoup de détermination».

L’étudiante aime vivre à l’île et espère travailler dans la province lorsqu’elle aura terminé son doctorat.  «Lorsque j’ai étudié en Ontario, c’était différent et difficile de vivre loin de chez moi. Je devais m’adapter à mon nouvel environnement. Je suis très fière d’avoir relevé ce défi et j’ai apprécié l’aide de mes amis et ma famille», dit Emily.

À long terme, Emily aimerait beaucoup offrir ces services en français. «J’aimerais aider à diminuer les listes d’attentes et contribuer aux services de santé mentale. C’est un privilège pour moi de pouvoir aider les gens. Ça m’a beaucoup inspiré dans ma vie de tous les jours d’observer leur cheminement, » dit-elle.

Abonnez-vous à La Voix acadienne pour recevoir votre copie électronique ou la version papier

Communauté