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Le 14 janvier 2020

- Par Marcia Enman

Capture d'écran du journal du 19 janvier 2000.

 

Le lundi 13 janvier 2020, c’était le 20e anniversaire du jugement historique de la plus haute cour du Canada, en faveur des parents de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, confirmant leur droit à une école française dans leur communauté, en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.  Les codemanderesses étaient Noëlla Arsenault (Cameron à l’époque) et par Madeleine Costa (Petitpas à l’époque), et leur avocat était Me Robert McConnell.

 

Dans un article publié le 19 janvier 2000 dans La Voix acadienne, on titrait «La Cour suprême du Canada rend un jugement unanime : La plus belle journée du millénaire pour les parents de Summerside». 

 

L’article, se poursuivait ainsi : «La bonne nouvelle est arrivée à 10 h 45 par téléphone, directement d’Ottawa.  Dans le petit bureau de la Fédération des parents de l’Î.-P.-É. au sous-sol du Centre J.-Henri Blanchard, les principaux intervenants étaient réunis pour attendre l’appel.  La nervosité habitait les visages, on comptait les minutes puis les secondes et finalement, comme dans un scénario finement mis au point, la sonnerie a retenti.  En quelques secondes, c’était la fête, des larmes se pointent aux coins des yeux, mais les visages sont rayonnants.»

 

Ce jugement, en confirmant le droit à une école française dans leur collectivité, a eu un très grand impact à l’Île-du-Prince-Édouard.  Dès septembre 2000, La Commission scolaire de langue française a établi une école à Summerside, à DeBlois et à Rustico.  L’école de Kings Est (Souris) a suivi en 2003, pour porter à six le nombre d’écoles de langue française dans la province. 

 

La décision a aussi eu un impact à l’échelle du pays, car elle s’est inscrite dans la jurisprudence, c’est-à-dire les antécédents que les juges de partout au pays consultent pour appuyer leurs jugements. 

 

Les femmes leaders de l’Î.-P.-É. – Pages à colorier

 

Dans le cadre du projet la coalition pour femmes en politique à l’Î.-P.-É. a préparé une trousse de pages à colorier de femmes leader de l’Île-du-Prince-Édouard. 

 

L’absence de l’expérience des femmes dans les documents et les textes historiques a entraîné un manque de connaissances sur la vie des femmes au fil du temps. 

 

Les historiennes féministes ont fait un effort concerté pour recueillir, enregistrer et préserver l’histoire des femmes pour les générations futures.

 

Grâce au financement du secrétariat interministériel à la condition féminine, le projet «Commemorating Island Women’s Political History» s’appuie sur ce travail en enregistrant des entrevues avec des candidates et des politiciennes, en créant une trousse d’entrevue pour le bricolage et en élaborant une ressource de coloriage amusante pour les enfants.

 

Le projet «Commemorating Island Women’s Political History» a permis à la coalition d’élaborer une série de pages à colorier mettant en vedette des femmes leaders de divers horizons, au-delà du domaine politique. 

 

On y retrouve une photo des codemanderesses Noëlla Arsenault et Madeleine Costa dans la trousse.  On y a ajouté la photo de Florence Hardy dans un encadré.  Ces trois dames ont été des leaders pour l’éducation en français à l’Île-du-Prince-Édouard. 

 

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