Le samedi 18 janvier, l’équipe de recrutement de la Gendarmerie royale du Canada tenait un stand d’informations à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard sur les possibilités de carrière au sein de la police fédérale. L’occasion aussi d’en apprendre plus sur la manière de postuler et la formation offerte aux aspirants gendarmes.
«C’est ma nature profonde d’aider les gens, c’est pour cela que je veux rejoindre la police, pour protéger la population et être utile à la société», partage Harlene Kaur, qui envisage de devenir membre régulière de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Le samedi 18 janvier, l’équipe de recrutement de la GRC était présente dans les locaux de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard à l’occasion des matchs de basketball des Panthers.
Deux officières informaient les étudiants intéressés sur les nombreuses carrières possibles au sein des forces de l’ordre fédérales.
«Nous proposons environ 150 carrières différentes, précise l’agente de la paix et responsable du recrutement dans la province, Bonnie Hodder. Et nous sommes un service national, donc les possibilités de mobilité et de déplacements à l’intérieur du pays sont grandes.»
Formation de six mois en Saskatchewan
Bonnie Hodder et sa collègue Kim Dudley se rendent régulièrement à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et dans les écoles secondaires de la province pour promouvoir les métiers de la police.
«On nous pose souvent des questions sur les exigences de base pour intégrer le service, sur nos salaires et les avantages que nous avons», rapporte Bonnie Hodder.
La GRC recrute «en permanence», selon Bonnie Hodder : «Ce n’est pas comme dans une école normale où les cours commencent en septembre. Tous les lundis de l’année, 32 cadets provenant de partout au Canada commencent leur formation.»
«Nous sommes confrontés à une pénurie de personnel, alors nous sommes vraiment à la recherche de candidats qualifiés, qu’ils soient jeunes ou en reconversion professionnelle», ajoute-t-elle.
Pour devenir agent ou agente de la paix, il faut postuler sur le site internet de la GRC. L’école, appelée Division Dépôt, est ensuite située à Regina en Saskatchewan.
Les cadets suivent une formation intensive de 26 semaines, offerte dans les deux langues officielles. Les aspirants étudient les sciences policières, les armes à feu, les tactiques de défense policière, la conduite de police, le conditionnement physique opérationnel, etc.
«On leur apprend à agir avec intégrité, à faire preuve de respect et de compassion, à servir avec excellence», observe Bonnie Hodder.
Favoriser la diversité
Les cadets reçoivent une indemnité pendant leur formation et les repas et l’hébergement leur sont offerts sans frais.
Lorsqu’ils terminent leur instruction avec succès, les cadets peuvent être engagés comme membre de la GRC et se voir accorder le statut d’agent de la paix.
À ce moment-là, ils doivent suivre un programme de formation pratique, d’une durée de six mois, dans un détachement choisi où il exerce les fonctions quotidiennes d’un policier sous la supervision d’un moniteur de formation du détachement.
Il existe par ailleurs un programme d’expérience précadet diversifié et inclusif, une nouvelle initiative de recrutement afin d’éliminer les obstacles systémiques auxquels se heurtent les personnes noires et racisées.
Le postulant est jumelé à un mentor de la GRC, qui lui offre un soutien et des conseils en vue d’une possible carrière au sein de la police. Le programme consiste également en une formation de trois semaines donnée à l’école de la Gendarmerie royale du Canada.
En tant que nouvelle arrivante au Canada, Harlene Kaur a bénéficié de ce programme. Arrivée d’Inde en 2016, elle a obtenu sa résidence permanente en 2022 et, en juillet prochain, elle pourra présenter sa demande pour intégrer la GRC.