Les femmes qui se lancent en affaires le font, le plus souvent, en fondant leur propre entreprise. Acheter une entreprise existante est pourtant une option valable même si, de premier abord, ça peut être intimidant. C’est là que Jacinthe Lemire, et le programme «Solution : Repreneuriat», entrent en scène.
Repreneuriat, ça veut dire reprendre une entreprise existante, que ce soit une entreprise familiale ou non. «Les femmes sont très bonnes dans les affaires. Elles sont capables de gérer plein de dossiers en même temps. Mais le plus souvent, elles deviennent femmes d’affaires en lançant leur propre initiative», constate Jacinthe Lemire, coordonnatrice du programme «Solution : Repreneuriat».
En général, c’est au prix de nombreuses heures de travail sur le coin de la table de la salle à manger que les femmes acquièrent graduellement les connaissances dont elles ont besoin pour monter leur entreprise et la faire décoller. Acheter une entreprise, au contraire, demande un investissement monétaire au départ et la courbe d’apprentissage est abrupte.
«En général, ça peut intimider les femmes d’acheter une entreprise. Grâce aux ressources et au soutien du programme «Solution : Repreneuriat», les femmes qui ont le projet de se lancer en affaires peuvent envisager l’achat d’une entreprise, en sachant qu’elles auront de l’aide pour naviguer dans les options de financement et les dispositions légales, entre autres», décrit Jacinthe Lemire.
Ayant elle-même monté sa boîte d’experte-conseil, Jacinthe Lemire est bien au courant des défis du monde des affaires. «C’est vrai qu’acheter une entreprise demande un investissement au départ, mais ce que les femmes oublient de prendre en compte, c’est que les revenus sont déjà là et permettent de se payer un salaire dès les premières semaines, car tout le travail sur le coin de la table de la salle à manger a déjà été fait», rappelle Jacinthe Lemire.
Dans le cadre de son travail, la coordonnatrice a déjà identifié un bon nombre d’entreprises à vendre à l’Île. Ce qu’il lui faut maintenant, c’est trouver les femmes francophones qui les achèteront, avec l’accompagnement de «Solution : Repreneuriat».
Pour cela, elle a mis au point une stratégie en entonnoir. «Au départ, je veux rejoindre le plus grand nombre de femmes possible, sachant que toutes ne sont pas prêtes à se lancer en affaires. J’ai préparé une fin de semaine inspirante, les 24 et 25 novembre, et toutes les femmes qui parlent français sont les bienvenues. Ça va être fou. On va s’amuser. J’ai même trouvé une femme DJ qui va faire la musique le vendredi soir. Il y aura un bar à bonbons et c’est Solange Aké qui fera la décoration. En plus, j’ai fait faire un cadeau spécial pour chaque participante», s’enthousiasme Jacinthe Lemire.
Alors que la soirée du 24 sera surtout festive, la journée du samedi en sera une de formation avec la spécialiste internationale du langage corporel, Christine Gagnon. «Je la connais depuis longtemps et je l’admire beaucoup. Je pense que cette formation peut être utile à toutes les femmes, mais en particulier à celles qui gèrent du personnel, qui sont appelées à négocier pour, par exemple, acheter une entreprise.»
Les femmes ont la réputation d’être intuitives. C’est une force, mais ça aide de pouvoir appuyer son intuition avec des connaissances sur ce que le langage corporel de nos vis-à-vis nous dit et sur ce que notre langage corporel peut laisser transparaître.
«Christine Gagnon, elle, travaille avec des gouvernements, elle aide dans des situations de conflits. C’est une vraie chance qu’elle soit capable de venir à l’Île. J’espère vraiment qu’il y aura beaucoup de monde, même s’il y a plein de choses qui se passent cette fin de semaine-là» engage Jacinthe Lemire.
Autant pour l’activité du 24 novembre que pour la formation du 25 novembre, il faut s’inscrire au plus tard le 20 novembre en communiquant avec Josée Arsenault au Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou au 902-854-3439.