Le Sommet sur les îles durables 2024 d’Island Innovation a eu lieu ici même à l’Île-du-Prince-Édouard du 21 au 23 mai. Des représentants de 50 îles d’un peu partout dans le monde se sont réunis à Crowbush pour partager leurs meilleures pratiques et discuter de défis communs. Le ministre du Développement économique, de l’Innovation et du Commerce de l’Île-du-Prince-Édouard, Gilles Arsenault, était présent.
Les îles, peu importe leur grandeur et leur emplacement sur la planète, sont des morceaux de terre entourés d’eau. «Nous avons des défis communs, comme l’érosion et la protection de l’environnement, entre autres, mais nous avons aussi des avantages communs : l’exposition au vent et au soleil, deux sources d’énergie durables qui peuvent être exploitées et qui le sont. À l’Île, sous sommes reconnus comme des leaders dans ces domaines. Nous avons commencé à investir dans l’éolien très tôt, comparé avec d’autres administrations. Pendant le sommet, nos initiatives en faveur de l’environnement ont été bien accueillies, comme notre système de collecte de déchets et de matières compostables ainsi que notre programme d’installation de pompes à chaleur, plus récemment.»
Le ministre Arsenault n’a pas l’impression que la lentille environnementale soit un frein au développement économique. «Nous avons commencé à intégrer des normes environnementales dans nos projets de développement économique il y a déjà plusieurs années, même avant de nous fixer l’objectif du Net Zéro pour 2040. Ça ne nuit pas. Il faut juste faire les choses différemment. Le développement économique à l’Île n’a jamais été en si bonne santé», dit-il.
Gilles Arsenault a beaucoup apprécié le message du premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, le docteur en médecine Terrance Drew. «En gros, il a rappelé que nous devons agir, non pas pour la gloire politique, mais pour l’avenir. Je pense que ce qu’il a dit a résonné avec les participants», a remarqué le ministre Arsenault.
Pour lui, un sommet de ce genre vise à partager des informations, à entendre des histoires de succès et à se tenir au courant des possibilités et innovations en matière de durabilité. «Les îles sont toutes plus ou moins fragiles. Notre île a plusieurs particularités. Entre autres, elle est habitable, et habitée, d’un bout à l’autre. Dans d’autres îles, la population est largement centralisée en milieu urbain. Forcément, la gestion du territoire se fait différemment. Mais nous avons tous quelque chose à apprendre les uns des autres», dit-il.