Étant le seul à briguer l’investiture du Parti conservateur dans la circonscription 24 d’Évangéline-Miscouche, Gilles Arsenault a été confirmé à titre de candidat officiel le samedi 4 mars, devant une foule considérable réunie à la Légion de Wellington. Le premier ministre Dennis King, lui aussi présent, a dit être ravi que son parti ait recruté un candidat d’une telle qualité.
La salle du deuxième étage de la Légion de Wellington était bien remplie pour la réunion d’investiture du Parti progressiste-conservateur dans la circonscription 24, le samedi 4 mars. Cela a réjoui Marcel Bernard, militant de longue date, qui dirigeait l’assemblée. «Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu autant d’intérêt dans le parti conservateur. C’est beau de voir ça», a-t-il dit.
La tâche de lire la biographie du candidat a été confiée à Georges Arsenault, qui s’est acquitté de son rôle en y mettant quelques petites notes historiques. «Vous savez que le premier candidat conservateur qui s’est présenté ici est par la suite devenu premier ministre?», a-t-il dit, faisant sourire les membres du Parti.
Il a rappelé que Gilles Arsenault a été enseignant, directeur d’école, qu’il a aussi travaillé au ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu, avant de devenir directeur général de la Commission scolaire.
Parallèlement à ces activités professionnelles, il a aussi démarré plusieurs entreprises incluant la plus récente : Le Lobster Shack à Gilles à Alva. «J’ai pleine confiance que cette carrière en politique qu’entreprend Gilles Arsenault sera sa dernière, pas avant de mourir, mais avant de prendre une retraite bien méritée», a dit Georges Arsenault, faisant bien rire le public.
Plus sérieusement, il a aussi rappelé que Gilles avait été le premier à se remonter les manches pour assurer que le Centre de récréation Évangéline, détruit dans un incendie en 2011, soit reconstruit. Il a pris en main de comité de financement et il a réuni les millions de dollars requis. Plus récemment, Gilles Arsenault a dirigé, avec les gestionnaires de la Commission scolaire de langue française, les opérations de relocalisation de l’École Évangéline, après le passage de Fiona.
Prenant la parole, Gilles Arsenault a promis de travailler pour les gens, avec humilité. «Ce n’est pas à propos de moi. C’est à propos de notre communauté», dit-il. Il est revenu, avec humour, sur la période de réflexion qui l’a mené à prendre sa décision de se présenter. «Je consultais ma famille, mes amis et tous m’encourageaient. Quand j’en ai parlé à ma mère, elle m’a dit “Es-tu fou? ‘. Elle m’a conseillé de ne pas toucher à ça, de profiter de ma vie dans l’éducation et l’enseignement, mais je suis ici», a-t-il dit.
Le premier ministre Dennis King n’a pas caché que la vie politique pouvait être difficile et lourde à porter, mais qu’elle vaut aussi la peine. «Il y a quatre ans, lorsque j’ai eu cette idée folle de me lancer en politique, je l’ai fait pour faire les choses différemment. Et je pense que nous avons fait cela, malgré deux ouragans, une crise dans la pomme de terre et une pandémie», a dit le premier ministre, qui pourrait déclencher les élections n’importe quand.
Gilles Arsenault a affirmé ne pas savoir quand les élections auront lieu, mais «l’investiture de Dennis King est lundi soir [le 6 mars] et il pourrait les déclencher à cette occasion», a dit le nouveau candidat.
Le député Sonny Gallant, qui siège à l’Assemblée législative depuis quelques mandats pour les libéraux, a annoncé plus tôt qu’il ne serait pas de la course en 2023. Un candidat, Pat MacLellan de Miscouche, a annoncé son intention de briguer l’investiture dans ce district pour le Parti libéral.
Le premier ministre Dennis King s’entretient avec Léonie Arsenault et son mari Gilles Arsenault, juste avant la partie officielle de la rencontre.
Marcel Bernard, président de l’assemblée d’investiture, était ravi de voir la salle pleine.
Le public et membres du Parti progressiste conservateur se sont présentés nombreux même s’il y avait une partie des Jeux du Canada à Abram-Village au même moment. (Photos : J.L.)