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Par Jacinthe Laforest 
Nicole Sinnasse, gestionnaire du projet d’établissement des garderies en milieu familial.  (Photo : J.L.)

Pour aider à désengorger les listes d’attente pour les services de garde en français dans la province, l’Association des centres de la petite enfance francophones de l’Île-du-Prince-Édouard a remis en route son projet d’établir des garderies en milieu familial, en y apportant toutefois des changements notables.  

Il y a déjà quelques années que l’Association des centres de la petite enfance francophones de l’ÎPÉ (ACPEFIPÉ) tente de mettre sur pied un réseau de garderies en milieu familial.  Une première tentative, lancée en 2020, a dû être abandonnée : le cadre législatif du moment ne permettait pas la réalisation du projet.  

Plus de deux ans plus tard, le cadre législatif n’a pas changé.  «Nous avons modifié notre projet.  Dans notre première tentative, l’ACPEFIPÉ allait gérer les garderies familiales.  Ce n’est plus le cas.  S’il advenait que les lois changent, nous pourrions revoir nos structures, mais pour le moment, nous nous limitons à accompagner les personnes qui voudraient ouvrir une garderie en milieu familial», résume Nicole Sinnasse, gestionnaire du projet.   

Une réunion d’information aura lieu le 22 octobre de 10 h à 12 h au centre de la petite enfance Le Jardin des étoiles à Summerside.  «Oui, nous savons que c’est le même jour que l’AGA de la SAF’Île.  Nous avions déjà annoncé nos dates lorsque la SAF’Île a annoncé les siennes et nous ne pouvions pas les changer», confie Nicole Sinnasse, en espérant que cette coïncidence ne nuira à aucun des deux organismes.  

«Nous avons déjà des inscriptions en personne, ainsi que des inscriptions à distance.  Nous avons des personnes qui sont très intéressées et nous voulons les aider à établir leur service de garde, car le besoin est grand», dit Nicole Sinnasse.  

Les personnes intéressées pourront compter sur de l’aide et des conseils pour les démarches, étape par étape.  La gestionnaire pourra aussi aller visiter les maisons pour, éventuellement, suggérer des changements afin d’éviter des retards dans l’octroi des permis et autres formalités.  

«L’ACPEFÎPÉ ne fournira qu’un accompagnement.  Ce sont les intervenants et intervenantes (fournisseurs du service) qui feront leur propre administration, la tenue de livres, la gestion du personnel au quotidien, les transactions avec les parents, etc.  Nous pourrons les aider, les accompagner, fournir des ressources pédagogiques, des trousses thématiques, etc.»

Les personnes qui veulent ouvrir une garderie en milieu familial francophone doivent répondre à certaines exigences : dossier criminel vierge, cours de premiers soins, et une formation minimale de 45 heures en petite enfance, aux frais de la personne.  D’autres exigences concernent les espaces et le ratio à respecter.  «De notre part, tout ce qu’on demande, c’est que le service soit offert en français», précise Nicole Sinnasse.  

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