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Par Jacinthe Laforest
CSLF
François Rouleau, directeur général de la CSLF, et Patrick Bourdeau, directeur de l’instruction à la CSLF ont annoncé leur départ pour des raisons familiales récemment. (Photos : Archives de La Voix acadienne)

En l’espace de quelques semaines, deux employés clés de La Commission scolaire de langue française ont annoncé leur départ pour des raisons familiales.  Il s’agit du directeur général François Rouleau et du directeur de l’instruction Patrick Bourdeau.  Le président de la CSLF, Gilles Benoit, avoue que le défi est de taille.

  

«La période de recrutement pour le poste de directeur général prenait fin, aujourd’hui, le 21 mai.  On me dit que nous avons quatre enveloppes à ouvrir.  C’est vraiment très difficile de trouver les bonnes personnes qui ont les compétences et qui veulent rester.  Pour notre directeur général, nous étions très déçus de le voir partir. 
Son évaluation était très positive et on aurait été ravis qu’il reste avec nous», dit le président de la CSLF.  

Gilles Benoit admet que les restrictions imposées par les autorités sanitaires concernant les voyages à l’extérieur de la province ont eu un impact sur le moral des personnes dont les familles vivaient à l’extérieur de l’Île.  

«Leur départ présente un défi inhabituel.  Le bassin de candidats qu’on a à l’Île est assez petit.  Actuellement, à la grandeur du Canada, on me dit qu’au moins cinq ou six commissions scolaires en situation minoritaire recherchent des directions générales.  C’est un défi pour ces commissions scolaires, mais en même temps, ça représente des occasions d’avancement pour des personnes qui veulent de plus grands défis».

Processus d’embauche 

Un comité d’embauche comprenant trois commissaires, plus un représentant de la fonction publique provinciale et un représentant du ministère de l’Éducation et de l’Apprentissage continu.  Les candidats seront évalués et les candidats présélectionnés seront invités à faire une présentation au conseil scolaire lors de la réunion du 9 juin.  

Pour le poste de directeur de l’instruction, le processus d’embauche est un peu différent.  Son embauche relève de la direction générale et des ressources humaines.  

«Nous avons été fort surpris par la décision de Patrick Bourdeau de partir.  Mais c’est sa décision.  Pour les autres postes, on recherche aussi des enseignants et on n’a toujours pas réussi à pourvoir le poste de psychologue scolaire pour lequel on a du financement.  On tente une approche incitative pour que de jeunes psychologues viennent passer quelques années chez nous à l’Île.  Ce qui ajoute au défi du recrutement, c’est que nos candidats sont francophones et que pour avoir le droit d’exercer à l’Île, ils doivent passer l’examen de l’ordre des psychologues de l’île, en anglais seulement.  Du moins, c’était le cas dans le passé.  François Rouleau a rencontré l’ordre des psychologues à quelques reprises durant la dernière année et il semble qu’il y ait une ouverture, mais rien n’est confirmé» se dépêche d’ajouter Gilles Benoit, pour ne pas créer des attentes.  

L’année scolaire 2020-2021 a été bonne malgré la COVID-19.  «Nos écoles ont très bien fonctionné.  Nous avons des projets de développement, notamment avec l’École Évangéline.  On s’attend à une légère croissance du nombre d’élèves en septembre 2021.  Malgré nos défis, on est positifs».

 

Gilles Benoit, président de La Commission scolaire de langue française.

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