Lors de la conférence de presse du mardi 27 avril, Heather Morrison a annoncé que toute personne arrivant à l’Île-du-Prince-Édouard du Canada atlantique doit s'auto-isoler et être testée trois fois pendant son isolement. Les plans d’isolement vont également être étudiés plus attentivement et les exemptions de voyage pour une journée resserrées. La médecin-hygiéniste en cheffe a plus que jamais demandé aux Insulaires de ne pas sortir de la province sauf raison impérieuse.
«Nous voyons à quelle vitesse la COVID-19 peut s’implanter au Canada atlantique», a-t-elle rappelé. Il y a actuellement 585 cas actifs dans la région. Lorsque la bulle s’est ouverte en juillet 2020, la région n’en comptait que cinq et lorsqu’elle a fermé, en novembre dernier, elle en comptait 205. «Ce qui se passe en Nouvelle-Écosse (NDLR: 275 cas actifs) pourrait facilement se produire ici», a poursuivi Heather Morrison. Aux yeux de la médecin-hygiéniste en cheffe, si une personne arrivait à l’Île positive à la COVID-19 et ne respectait ni les tests ni l’isolement, cela pourrait entraîner une grave épidémie et un renforcement des restrictions sanitaires. «Cela aurait un impact significatif sur la vie de tous les Insulaires et sur notre économie provinciale», a insisté l’administratrice en chef de la santé publique.
Au niveau de la vaccination, AstraZeneca reste recommandé pour les insulaires de 55 ans et plus, contrairement à la recommandation nationale qui ne concerne que les zones où la pression de la maladie est plus élevée. Heather Morrison a également déclaré que la province était sur la bonne voie pour vacciner (avec la première dose) 80% des Insulaires admissibles d'ici la fin juin. Les femmes enceintes font désormais parti des groupes prioritaires pour se faire vacciner, et ce, à n’importe quel stade de la grossesse.
L’Île-du-Prince-Édouard compte 11 cas actifs de COVID-19, les deux derniers ayant été annoncés lundi 26 avril. Depuis le début de la pandémie, la province a enregistré 177 cas au total. Deux cas récents étaient des variants britanniques. Jusqu'à présent, l’Île a enregistré un total de 13 cas de variants britanniques.