Mathieu Arsenault est le fondateur de la ligue d’Ultimate, un sport qui connaît une belle croissance à l’Île-du-Prince-Édouard depuis 2009. Le vrai nom de ce sport, souvent appelé Ultimate Frisbee (Frisbee ultime en français) est l’Ultimate, seulement l’Ultimate.
«On joue avec un disque, mais ce n’est pas un disque de marque Frisbee. Frisbee, c’est juste une marque. Ce n’est pas l’objet proprement dit», précise Mathieu Arsenault, dans un souci de clarté.
L’Ultimate se pratique en général à l’extérieur, sur le gazon, dans des parties qui opposent deux équipes mixtes de sept joueurs chacune.
Cependant, il peut également se pratique à l’intérieur et les 18 et 19 mars prochain 12 joueurs de l’Île-du-Prince-Édouard, six hommes et six femmes, se rendront à Ottawa pour un tournoi d’Ultimate intérieur.
«À l’intérieur, on joue à quatre contre quatre, et il y a toujours deux hommes et deux femmes par équipe. C’est la deuxième année qu’on participe. L’an dernier, on avait remporté trois victoires et subi quatre défaites, ce qui est très bien si on considère qu’on se mesure à des équipes et des provinces plus fortes que nous. On va là pour participer, avant tout, mais aussi pour apprendre à lire les jeux des adversaires et améliorer notre propre jeu. On aimerait aussi remporter quelques victoires», dit Mathieu Arsenault.
La ligue de l’Ultimate de l’Î.-P.-É. continue d’accueillir les joueurs et joueuses de tous les niveaux. «C’est un sport qui est encore relativement peu connu, et je n’ai pas de doute qu’il sera aux Jeux olympiques avant longtemps. Il fait maintenant partie de la programmation sportive des Jeux de l’Acadie et il sera aussi aux Jeux de la francophonie. En général, du moins à l’Île, les écoles françaises sont plus avancées que les écoles anglophones, dans l’intégration de l’Ultimate», précise Mathieu Arsenault.
- Par Jacinthe Laforest