Le 27 mai 2015
Pierre Goyette est un homme très occupé entre son travail, sa famille et son bénévolat.
Dans l’organisation d’une Finale des Jeux de l’Acadie, le secteur de la programmation est un secteur clé. Les coprésidents de ce secteur en vue de la finale de juin prochain sont René Gagnon et Pierre Goyette.
Le secteur inclut 13 sous-comités qui ont chacun leurs responsables :
• Athlétisme mixte et parathlétisme : Julie Lebreton et Pierre Goyette;
• Badminton mixte : Natalie LeFrançois et Reina Lamothe;
• Esprit sportif : René Audet;
• Hockey kayak mixte (volet non compétitif) : Johanne Poirier et Anyssa Gagnon;
• Impro mixte : Maxime Duguay et Sophie Duguay ;
• Minihandball mixte : Francis Thériault et Monique Thériault;
• Soccer masculin et féminin : Stéphane Blanchard et Serge Duguay;
• Frisbee ultime mixte : Mathieu Arsenault
• Vélo de montagne : Denis Doucet;
• La Voix des groupes mixte : Vanessa Lavoie et Yannick Gagnon;
• Volley-ball masculin et féminin : Eric Godin et Karen LeBlanc.
«Notre travail à nous, les responsables de la programmation, c’est de nous assurer que les Jeux se déroulent bien, que ce soit une expérience positive pour tous les participants, dans un environnement sécuritaire. Nous voulons que tous aient du plaisir et qu’ils s’en souviennent longtemps», a indiqué Pierre Goyette, coprésident du secteur de la Programmation.
Auparavant, ce secteur incluait seulement des sports, mais à partir de cette année, une nouvelle programmation est en vigueur. Un des nouveaux sports au programme est le Vélo de montagne.
«Dans le Vélo de montagne, nous recherchons encore des officiels. La compétition va se faire en trois épreuves distinctes. On aura un relai mixte, une épreuve de vitesse sur courte piste (un sprint) et une épreuve de vitesse olympique, sur un circuit plus long. Pour ces courses, nous avons besoin de commissaires de course et nous avons aussi besoin de marshalls de courses.»
La personne qui est commissaire de course est comme l’arbitre. Cependant, sur un parcours de plusieurs kilomètres dans les bois, il ne peut pas tout surveiller. C’est là que les marshalls de course entrent en jeu. Selon le trajet déterminé, le commissaire place les marshalls en des points stratégiques pour surveiller les cyclistes, s’assurer qu’ils restent sur le sentier et qu’ils ne tentent pas de couper par des raccourcis, par exemple. Ils prennent des notes et présentent leur rapport au commissaire de course.
«Selon les courses, je pense qu’on aurait besoin de cinq marshalls par course, et en général, de 10 à 15 bénévoles pour l’eau, le marquage des points et tout ce que la discipline comprend. Au moins, nous n’avons pas eu besoin de développer nous mêmes le circuit. Il est situé aux abords du terrain de soccer Parkman dans East-Royalty», indique Pierre Goyette.
Les besoins en bénévoles dans plusieurs sports se situent aux environs de 20 bénévoles. «En badminton, en minihandball et en soccer, les besoins en ressources humaines sont difficiles à estimer, surtout pour les nouveaux sports. Mais en plus, les postes de bénévolat sont divisés en blocs de quatre heures. Une seule personne qui fait trois blocs de quatre heures dans la fin de semaine compte pour trois bénévoles. Donc, même s’il nous manque encore des bénévoles, la situation n’est pas aussi critique qu’elle en a l’air», soutient Pierre Goyette qui a confiance que la communauté francophone de la capitale et de l’Île entière sera au rendez-vous.
Par exemple, au soccer, tous les arbitres et les juges de lignes sont déjà confirmés et dans d’autres sports, le recrutement des officiels va aussi très bien.
Le frisbee ultime est tout à fait nouveau dans le contexte des Jeux de l’Acadie. «C’est un sport que je ne connais pas et que j’aurai plaisir à découvrir. Il se joue normalement entre adultes, et chaque joueur est son propre arbitre. Nous avons adapté le jeu pour les enfants et parce qu’ils ne connaissent pas le sport, nous allons avoir sur le terrain des observateurs qui pourront arrêter le jeu et expliquer les erreurs commises afin que tous apprennent bien. Ce sera éducatif pour tout le monde», croit Pierre Goyette.
La programmation inclut, pour la première fois en 2015, deux disciplines artistiques, soit une obligatoire en impro et une seconde au choix du COFJA, qui a opté pour La Voix des groupes.
«On a travaillé très fort pour créer un engouement pour notre Voix des groupes et ça va marcher très bien. Je trouve dommage que tout notre travail de développement ne serve peut-être à rien l’an prochain ou plus tard. Mais en tout cas, pour cette année, ce sera grandiose. La première partie de la compétition sera à UPEI. Neuf groupes, un de chaque délégation, feront une audition à l’aveugle pour trois juges-coaches qui vont les recruter dans leur équipe. Chaque juge aura trois groupes. Dans un second temps, il y aura une bataille des groupes, afin de conserver trois finalistes (un par juge) pour le gala du lundi soir, qui aura lieu au Eastlink Centre.»
Les trois juges-coaches pour les auditions à l’aveugle et la bataille des groupes seront Mario LeBlanc, Karine Gallant et Lise Morin. Pour le Gala, Chuck Arsenault s’ajoutera au trio.
Les bénévoles qui, comme Pierre Goyette, travaillent à l’organisation de la Finale de juin prochain se rencontrent régulièrement depuis plus d’un an. «On en a fait du chemin. Au début on se rencontrait une fois par mois, mais maintenant, c’est presque une fois par semaine. On sait qu’on va avoir une très bonne Finale et que les bénévoles vont être au rendez-vous», dit Pierre Goyette.
- Par Jacinthe Laforest