Sophie Gagnon-Roberge a donné de nombreux ateliers aux élèves, aux familles et aux enseignants.
L’expo-vente de livres, organisée par le Salon du livre de l’Île-du-Prince-Édouard, en collaboration avec la librairie Pélagie, au Nouveau-Brunswick, a connu un grand succès, malgré un départ mouvementé.
En effet, les visites des auteurs dans les écoles devaient commencer dès le mercredi 21 septembre. Les écoles ont été évacuées cette journée-là. Par ailleurs, les organisateurs de la vente avaient prévu de terminer la disposition des tables et des kiosques durant la journée de mercredi, en vue des activités qui devaient commencer le soir même.
«Par chance, nous avons pu entrer dans le Centre Belle-Alliance mercredi soir, et les employés ainsi que plusieurs bénévoles sont venus donner uncoup de main. On était prêts jeudi matin», ont raconté Béatrice Caillié, directrice du Centre, et Lucille Fontaine, présidente du Salon du livre.
Les organisateurs ont été agréablement surpris par la bonne réponse des écoles, le jeudi durant la journée. «Les écoles françaises nous avaient confirmé leur visite pour le jeudi, mais comme les écoles avaient perdu une journée de classe, le mercredi, nous n’étions pas certaines de ce qui se passerait. Nous avons été agréablement surprises. Les écoles étaient au rendez-vous», a indiqué Lucille Fontaine.
L’une des grandes promotrices de la lecture et de la littératie, à l’Île-du-Prince-Édouard, Diane Ouellette, semblait heureuse de respirer l’odeur des livres et d’observer à quel point les élèves, et leurs enseignants, semblaient curieux de dénicher le livre parfait.
«Ça fait tellement longtemps qu’on sème des graines. On peut dire que ça commence à germer. Je suis très contente de voir à quel point on a fait des progrès dans nos approches envers la lecture», a indiqué Diane Bernier-Ouellette.
Une des vedettes de l’expo-vente de livres a été Sophie Gagnon-Roberge, autrement connue sous le nom Sophie Lit. Cette enseignante vient de faire paraître un guide didactique pour guider les enseignants qui veulent faire naître le plaisir de lire chez leurs élèves. Elle a donné plusieurs ateliers aux élèves, aux parents, ainsi qu’aux enseignants». «J’ai présenté plein de livres aux élèves, en leur disant de quoi ils parlaient et pourquoi je les ai trouvés bons. Je leur explique aussi que pour choisir un livre, il faut aller au-delà du titre et de la page couverture. Il faut lire le résumé; ouvrir le livre au hasard et lire deux ou trois paragraphes. En général, on donne 15 minutes à un livre. Si après ce temps, le livre ne nous a pas convaincus, il faut en essayer un autre. Tous les livres ne conviennent pas à tout le monde», dit la jeune enseignante.
Une des élèves de l’école Pierre-Chiasson, Sarah Banks, en 9e année, a bien compris son message. «Je suis allée à l’atelier de Sophie Lit, et un des livres dont elle a parlé m’a beaucoup attiré. Et je l’ai trouvé sur une table. Ça s’appelle La Liste, de Siobhan Vivian».
D’un autre côté, Katelyn Singer, de 10e année à l’École-sur-Mer, avait l’air de savoir ce qu’elle cherchait. «Ça s’intitule “Ma raison de vivre”, de Rebecca Donovan. C’est un livre que j’avais déjà lu à l’école, et je voulais une copie pour la maison. C’est très bon», dit la jeune fille.
L’expo-vente de livres a été très fréquentée par les mentors en littératie. Parmi ceux-ci, il y avait Lise Morin, qui travaille au ministère de l’Éducation, depuis le début de l’année scolaire. «J’ai eu de nombreux coups de cœur. J’achète des livres pour les partager avec les enseignants que je conseille. Il y a un excellent choix. Les livres sont fabuleux», dit Lise Morin.
Diane Bernier-Ouellette est heureuse lorsqu’elle est entourée de livres. Elle se réjouit que les graines, semées il y a des années, commencent à germer.
Sarah Banks a profité de l’atelier avec Sophie Gagnon-Roberge pour identifier les livres qu’elle aimerait lire.
Katelyn Singer, Chloé Gallant et Kaelyn MacLeod, de la 10e année à l’ÉSM, admirent les livres.
Lucille Fontaine, présidente du Salon du livre de l’Î.-P.-É.
- Par Jacinthe Laforest