Le 7 avril 2017
L’entreprise MacDougall Steel Erectors est optimiste quant aux retombées du nouvel Accord de libre-échange canadien(ALÉC) sur ses activités. L’ALÉC s’annonce bénéfique pour MacDougall Steel, qui, bien qu’elle soit établie dans la région de Borden-Carleton, réalise la majorité de ses affaires à l’extérieur de l’Île, surtout en Alberta. Le ministre du Développement économique et du Tourisme Heath MacDonald était à Toronto aujourd’hui à l’occasion de l’annonce de l’ALÉC, qui entrera en vigueur le 1er juillet. « Nous avons travaillé étroitement avec la province au cours des négociations pour que le nouvel ALÉC renforce nos assises dans le marché albertain, essentiel pour notre entreprise, a déclaré Kirk MacKinnon, directeur financier de MacDougall Steel. Il est crucial que nous profitions des mêmes possibilités que d’autres entreprises et des mêmes chances pour l’octroi d’importants contrats d’infrastructure provenant du secteur public en Alberta.
«Nous applaudissons les efforts qu’a déployés notre gouvernement provincial dans les négociations pour s’assurer que notre entreprise et d’autres fournisseurs de l’Î.-P.-É. puissent affronter la concurrence sur un pied d’égalité. »
Cet accord apporte des améliorations sur le marché canadien qui se traduiront par l’ouverture de débouchés pour que les entreprises puissent innover et croître au pays, tout en contribuant à leur compétitivité à l’échelle internationale. C’est particulièrement crucial pour une province commerçante comme l’Île-du-Prince-Édouard.
« Notre province dépendant grandement du commerce intérieur et international, il est essentiel que nos entreprises soient en mesure de déplacer leurs biens, leurs services et leurs employés dans tout le pays sans restriction, a souligné le premier ministre Wade MacLauchlan. Nous avons travaillé très fort durant ces négociations pour veiller à ce que les entreprises de l’Île aient la même capacité concurrentielle que les autres et qu’ils soient sur le même pied d’égalité, du point de vue national et international. Je suis heureux de pouvoir affirmer que nous avons réussi sur les deux fronts. »
Le commerce intérieur représente près des deux tiers de tout le commerce de l’Île-du-Prince-Édouard et près des trois quarts de son produit intérieur brut. La majorité de ce commerce est effectuée en Ontario, au Québec et dans les autres provinces de l’Atlantique, mais le nouvel accord créera des possibilités dans d’autres provinces.
« Cet accord offrira une mine de nouvelles possibilités pour les entreprises et les entrepreneurs de l’Île, a affirmé le ministre MacDonald. Il survient également à un très bon moment, avec l’entrée en vigueur de l’Accord commercial entre le Canada et l’Union européenne, qui accorde certains privilèges aux sociétés européennes. Grâce à l’ALÉC, ces privilèges s’appliquent également à toutes les entreprises canadiennes pour qu’elles ne soient pas désavantagées face à la concurrence. »
L’ALÉC aura plus particulièrement les retombées suivantes :
• la réduction des barrières au commerce, aux investissements et à la mobilité des travailleurs;
• l’élargissement des choix offerts aux consommateurs;
• un accès accru aux contrats gouvernementaux;
• la création de plus d’emplois pour les Canadiens.
Cet accord prévoit des règles qui ouvrent le commerce des biens et des services, en plus d’introduire des processus qui réduisent les différences de réglementation et de normes ainsi que des dispositions qui augmentent l’accès à des appels d’offres gouvernementaux pour les entreprises canadiennes, ce qui représente des milliards de dollars. Il met également en place des procédés pour libéraliser le commerce intérieur dans des secteurs comme ceux des boissons alcoolisées et des services financiers.
Pour en savoir plus, prière de consulter www.ait-aci.ca/agreement-on-internal-trade/alec-communique/?lang=fr.
Document d’information
• Le commerce interprovincial (à l’intérieur du Canada) représente près des deux tiers des échanges commerciaux de l’Île-du-Prince-Édouard.
• Le commerce intérieur se chiffrait à 4,59 milliards de dollars en 2015, soit 74 p. 100 du produit intérieur brut actuel de la province.
• Le commerce intérieur représentait 64 p. 100 de toutes les importations et exportations de l’Île-du-Prince-Édouard en 2015.
• L’Ontario, le Québec et les autres provinces de l’Atlantique comptent pour 92 p. 100 des exportations de l’Île au Canada.
• L’Ontario, le Québec et les autres provinces de l’Atlantique comptent pour 90 p. 100 des importations de l’Île-du-Prince-Édouard depuis le Canada.
Citations supplémentaires
La Chambre de commerce du Canada a joué un rôle de premier plan à l’échelle nationale pendant les négociations. Elle était membre d’une alliance commerciale qui a fourni une liste de recommandations clés à intégrer au nouvel accord.
« Nous soutenons activement les initiatives qui permettent d’améliorer le climat des affaires partout au Canada, a mentionné la présidente de la Chambre de commerce du Grand Charlottetown, Pam Williams. En tant que membres de la Chambre canadienne, nous trouvons les retombées du nouvel ALÉC très positives, d’autant plus que les améliorations devraient poursuivre sur leur lancée pour encourager les entreprises locales de l’Î.-P.-É. à accroître leurs activités au Canada. »
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L’industrie alimentaire de l’Î.-P.-É. salue également le nouvel accord, mais indique qu’il ne s’agit que du point de départ vers une meilleure harmonisation de la réglementation pour faciliter le mouvement des marchandises entre les provinces.
« Nous considérons le processus de rapprochement réglementaire dans le nouvel accord comme un mécanisme très important à l’appui de nos efforts pour accéder à des marchés partout au Canada de la façon la plus rentable possible, a déclaré Rodney Dingwell, président de l’Office de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard. Le nouvel ALÉC établit un solide processus de rapprochement réglementaire qui, selon nous, aidera à surmonter d’éventuels obstacles au commerce dans l’industrie alimentaire. »
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Harbourside Enginnering est toujours à l’affût de nouvelles possibilités dans d’autres provinces. Cette entreprise voit d’un bon œil le nouvel accord pour soutenir ses efforts de croissance.
« Avec le nouvel ALÉC, les sociétés d’ingénierie pourront tenter d’obtenir davantage de contrats dans l’ensemble du pays, a mentionné Greg MacDonald, cofondateur de Harbourside Engineering. Nous attendons avec impatience les nombreuses possibilités supplémentaires que nous offrira le nouvel accord pour être plus actifs à l’échelle nationale. »
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Il peut être essentiel pour les plus petites entreprises d’avoir des débouchés dans les autres provinces. Or, le nouvel accord améliore l’accès aux possibilités d’approvisionnement et met en place des mécanismes de règlement des différends pour que les activités d’approvisionnement soient menées de façon équitable.
« Nous nous trouvions dans une situation où nous étions traités très injustement ailleurs et où nous n’avions aucun recours, à moins d’opter pour des moyens légaux très coûteux, a affirmé Brian Sharp, propriétaire de Mugisha Enterprises. Grâce à ce nouvel accord, des mécanismes de règlement des différends sont introduits pour assurer un traitement équitable pour tous, sans égard à la région d’origine. Nous soutenons donc fortement ces changements. »